- Une ville où il fait bon vivre…
- Roquefort-les-Pins s'inscrit dans le moyen pays grassois, formé par la partie nord du plateau de Valbonne et relevé par les hautes falaises des gorges du Loup. Hormis le secteur de la Gorgue, représentant un conglomérat à base d'éléments volcaniques, partout ailleurs le domaine des calcaires prédomine.
- La commune offre une succession de hameaux ou domaines verdoyants et paisibles autour de la forêt Roquefortoise, zone protégée. Ces dernières années, la population a fortement augmenté, notamment grâce à l'attrait de la cité. Pour faire face à ces changements, Michel Rossi, Député-Maire de la commune a su adapter l'urbanisme existant et créer de nouveaux bâtiments publics : la crèche halte-garderie Boule de Gomme, l'école maternelle Layet Boutonnier, le collège César et son gymnase, le complexe sportif (stade, cours de tennis, skate park), le centre de loisirs, le cinéma le Pavillon Bleu, le centre culturel le Bon Accueil (médiathèque et accueil touristique), un tout nouveau Club House des tennis, ainsi que la mise en place de transports collectifs (icila d'envibus en plus des lignes régulières), la rénovation du réseau d'eau potable, l'installation de caméras de surveillance, le doublement de l'école, la brigade de gendarmerie, la Poste et les locaux associatifs.
- Roquefort poursuit son développement avec en projet la construction de nouveaux quartiers d'habitat, d'équipements publics et de commerces. Enfin, la variété des activités sportives, culturelles et associatives témoignent de la volonté de la municipalité de répondre à l'ensemble des attentes des Roquefortois, quel que soit leur âge, permettant ainsi de créer un environnement dynamique, harmonieux, pratique et une qualité de vie certaine, un vrai village au coeur du triangle Nice-Antibes-Grasse.
- Historique :
- Des vestiges antiques, notamment le menhir se trouvant à la limite de Roquefort et du Rouret ainsi qu'un dolmen situé au quartier Notre-Dame, permettent d'affirmer que la commune a été peuplée dès l'Age de Bronze (Musée d'Histoire de Provence à Grasse).
- Les tribus Celtoligures y pratiquaient l'élevage et l'agriculture. De cette époque nous restent les appellations des "Tourres" et de "Camptracier" qui désignent les quartiers où l'on a retrouvé les ruines des camps dans lesquels se réfugiaient les populations en cas de danger.
- Roquefort se trouve sur un embranchement de la voie Aurélienne reliant Pont-du-Loup à Grasse par Opio. En effet, les Romains, remarquant la douceur du climat, établirent un camp de repos à Notre-Dame de Canlache (Campo laxio) sous lequel se trouve placée l'église.
- A la suite d'une série de donations, la majeure partie du terroir devient, au XIIe s, la propriété de l'abbaye de Lérins. Les moines de Lérins jouissaient à cette époque de l'estime du Souverain Pontife et des Comtes de Provence : ces donations furent confirmées par une bulle du Pape Innocent II, en 1139 et par une lettre de Raymond Béranger III en 1167. Pour faire face à ses dettes, le monastère le revendit dès 1241 à la communauté de Saint Paul, à l'exception de l'église Saint-Pierre. De fait, Roquefort, comme Saint-Paul et Grasse, ne dépend plus que du comte souverain de Provence qui se réserve la justice du sang et nomme un Bailli Seigneurial.
- La communauté de Saint-Paul fut par deux fois confirmée dans ses privilèges, par la Reine Jeanne le 7 mai 1366 et la Reine Marie le 3 mai 1390. Désormais les membres de la communauté peuvent tenir fief, rendre justice et partager la terre de Roque-fort. En 1471, le livre terrier (registre contenant les lois et usages d'une seigneurie) de Roquefort est constitué. Tous ces privilèges furent respectés par Louis XI.
- Jusqu'au XVIe s., Roquefort est quasi inhabitée. En 1537, François 1er, alors en guerre contre Charles Quint, ordonne la construction des remparts de Saint-Paul et indemnise les dépossédés par le partage des terres de Roquefort. Quelque 400 chefs de famille partent vivre, à la Colle-sur-Loup et à Roquefort. Ces familles s'organisent en clans, parfois très opposés les uns aux autres ; façonnant ainsi l'aspect actuel de la commune ; c'est-à dire un assemblage de hameaux.
- Le premier registre d'état-civil est créé en 1691 et tenu par le clergé.
- En 1714, la communauté de Saint-Paul vend quelques portions du territoire de Roquefort. Tous les acquéreurs prennent, en 1718, le titre nobiliaire de Co-seigneurs de Roquefort que leurs familles ont conservé. Il s'agit des Alziari, des Mougins (anoblis en 1821 par Louis XVIII) et des Bellesime.
- Ce n'est qu'en 1790 que la commune obtient son indépendance A cette époque, le village était encore un rude pays traversé de sentiers si caillouteux que ses habitants étaient surnommés "Lei souto buissons". Les roquefortois étaient tous agriculteurs exceptés deux artisans. En 1851, la population était de 812 âmes. Le chef-lieu, Notre-Dame de Canlache, abritait l'église paroissiale et la maison curiale. La place servait de lieu de ralliement aux habitants des autres hameaux, Romanil, Le Plan, Font Cuberte, les Tourres, San Peyre (Saint-Pierre) ou les Terres Blanches. Aujourd'hui la commune affiche près de 6 500 habitants.