Le Boupère est une commune du département de la Vendée, en région Pays de la Loire, à 13 km au sud-est des Herbiers.
Son vaste territoire de 43 km² se situe au cœur de la région naturelle du bocage vendéen.
Traversée par le cours du Lay, la localité a conservé des paysages ruraux et dédiés à l'activité agricole : elle est couverte de zones agricoles diverses (39 % de sa superficie), de terres arables (28%) mais aussi de prairies (14%) et de quelques secteurs forestiers (5%).
L'élevage bovin (production de lait et dérivés ou de viandes) y est traditionnellement ancré.
Le bourg est apparu au haut Moyen Âge, dénommé alors "Alba Petra" (la pierre blanche), appellation qui est devenue par dérivation Le Boupère.
Comprenant nombre de hameaux, la commune compte désormais près de 3200 habitants. Son patrimoine et son offre de loisirs dans un environnement verdoyant raviront notamment les randonneurs. A une heure des plages et à proximité de sites réputés (Le Puy du Fou), une bonne idée pour une étape en toute saison !
La localité dispose d'un important patrimoine, dont plusieurs sites protégés au titre des monuments historiques.
Un parcours découverte peut débuter au centre du bourg par l'église Saint-Pierre, célèbre pour son caractère fortifié. L'édifice fut élevé à compter du XIIe siècle dans un style roman, suivant un plan en forme de croix latine et doté d'un chœur à chevet plat. L'église dépend alors de l'abbaye bénédictine Saint-Jouin de Marnes, dans le département actuel des Deux-Sèvres. De la seconde moitié du XIVe au début du XVe siècle, la guerre de Cent ans va provoquer un important chantier car l'église a vocation à abriter villageois et paysans des alentours lors des troubles. Des contreforts percés de meurtrières et canonnières et surmontés d'échauguettes fortifient la façade que domine un chemin de ronde. Celui-ci est protégé par un parapet crénelé et surplombe le parvis de 20 m. Par ailleurs, on observe des niches en forme de meurtrières dans le mur. A la même époque, l'aménagement du chemin de ronde oblige à élargir la nef via un bas-côté. En conséquence, la porte est déplacée, mais pas l'oculus initial, au-dessus, ce qui confère à la façade un aspect dissymétrique… Pour d'autres raisons cette fois, au XIXe, le transept fut agrandi et l'actuel clocher réalisé en 1890. Entretemps, l'église avait été classée dès 1862. Et en 1926, on posa sur l'oculus un vitrail représentant saint Pierre dans sa barque et siégeant à Rome, "pêcheur de poissons et d'hommes". Avec sa façade qui évoque une forteresse, l'église vaut la visite. Un audioguide est à disposition.
Sur la place, côté droit, on remarquera par ailleurs une belle fontaine contemporaine avec des symboles faisant référence au style roman (tels des décors de chapiteaux).
Sur le plan du patrimoine civil, héritage de l'époque féodale, plusieurs châteaux ou manoirs méritent également le détour. Sur le sud du territoire, c'est le cas du château du Fief-Milon qui était intégré à la défense de Pouzauges. Edifié au XIVe sur une position haute, il dominait la région jusqu'aux monts Gâtine. Au XIXe, l'ensemble médiéval (un corps central et ses deux grosses tours rondes) a été remanié selon le style de l'époque. Des faux mâchicoulis ont été posés et un nouveau bâtiment a permis de relier château et communs. Inscrit à l'Inventaire, le domaine toujours privé accueille de nos jours des réceptions. Informations au 02 51 91 31 42.
Au sud-ouest du bourg, à voir ensuite, le château de la Pelissonnière qui a conservé un style Renaissance et qui, là encore, fut remanié au XIXe. On mentionnera encore le logis de la Biffardière (avec des éléments XVIIe), celui du Beignon (avec sa chapelle du XVIIIe) et encore le logis de la Baussonnière, en allant sur Pouzauges (maison fortifiée du XVIe rachetée par des négociants au XVIIe).
Côté culture, plusieurs salles (comme celle du Bocage) accueillent spectacles et manifestations associatives : contact en mairie au 02 51 91 41 65. La bibliothèque, pour sa part, programme lectures, rencontres et animations notamment dédiées au jeune public : informations au 02 51 57 00 31.
Pour les sportifs, un court de tennis extérieur est accessible près du stade Goussaud (réservation au Café des Sports), et un city-stade est implanté au complexe du Verger (route de Saint-Mars-La-Réorthe).
La région et les paysages de la commune s'y prêtent : pour une sortie à vélo, il est utile de contacter le club cyclotouriste local au 06 18 61 38 49.
Les randonneurs (à pied ou VTT) sont choyés : dix circuits balisés (tous au départ de la place de l'Église), longs de 7 à 16 km, sont à disposition, comprenant des éléments de patrimoine et des incursions dans le bocage, les collines vendéennes et les sous-bois, avec de superbes points de vue à la clé. Cartes et renseignements (avec possibilité de télécharger les fiches) au 02 51 91 41 65 ou au 02 51 91 82 46.
Il convient également de mentionner la Promenade Pierre Barouh, en hommage à l'auteur, compositeur et interprète qui avait installé son studio dans la commune. Le parcours de 2 km sillonne les espaces arborés du bourg et du bocage et permet de découvrir l'univers de l'artiste.
Certains cheminements sont ponctués d'aires de pique-nique : au complexe du Verger, sur le site de la carrière de la Gilleraie, près du Grand Chêne de la forêt de la Pélissonnière ou enfin près du bosquet de l'an 2000 (à côté de la salle du Bocage).
On mentionnera encore que les pêcheurs ont libre accès à l'étang du Verger (carte à la journée : 5 euros, à retirer au Café des Sports).
Au retour d'une balade, il s'avère aussi plaisant de rencontrer un artisan d'art. Sont accessibles les ateliers d'Alexandre Lamotte, sculpteur (joindre le 02 51 64 52 83), de Guy Ageneau, ébéniste d'art (infos au 06 22 68 27 42) ou de la poterie d'Adélaïde (se renseigner au 06 11 50 06 83).