- Ses richesses :
- Une richesse géographique... A seulement 19 km de Paris, la ville de Savigny-sur-Orge, bercée par l'Orge et l'Yvette, conserve un charme bucolique entretenu par son tissu pavillonnaire. Pour autant, entre autoroute A6 et nationale 7, elle dispose de tous les moyens de transports collectifs propres à une ville de près de 40 000 habitants.
- Il s'agit ensuite d'une richesse historique, avec des personnages illustres qui ont traversé la ville au fil des siècles et qui, pour certains, y ont laissé leur empreinte. Il en reste quelques joyaux dont l'exemple le plus éclatant reste le château, aujourd'hui propriété de l'Education Nationale.
- Il s'agit également d'une richesse patrimoniale, avec des équipements publics qui se sont étoffés avec le temps. La ville compte 17 écoles, 3 crèches collectives, 5 gymnases, un musée, un conservatoire de musique, des parcs, des accueils pour personnes âgées ou handicapées, une salle des fêtes…
- Il s'agit enfin et surtout d'une richesse humaine. Grâce au commerce de proximité qui caractérise la ville et à un tissu associatif d'une densité incroyable, les Saviniens se connaissent et la commune en tire une mixité sociale et une convivialité rares pour une ville de cette importance.
- Ce sont tous ces éléments conjugués qui expliquent l'attachement que portent les Saviniens à leur ville.
- Autrefois, une humble bourgade...
- Quatrième ville de l'Essonne, Savigny est aujourd'hui une commune totalement urbanisée dont la population a peu évolué depuis 20 ans. Aujourd'hui, les seuls vestiges du passé sont le vieux Savigny, qui a conservé son caractère de village, ainsi que le château. Les autres atouts de la ville, ce sont les coteaux et le plateau, deux quartiers très pavillonnaires.
- "La ville recouvre une double appartenance géographique avec le vieux Savigny, au bord de l'Orge, et le Plateau, sur les hauteurs du territoire", indique Annie Deprince, responsable du service des archives et de la documentation de la Ville de Savigny. Jusqu'en 1920, Savigny est une humble bourgade construite au bord de l'Orge, à l'abri de son château et de son clocher et perdue au milieu des champs et des bois du Hurepoix. Le roi Henri IV, René de Chateaubriand, Adolphe Thiers la visitèrent pourtant… On y distingue deux noyaux d'habitat, le village et le hameau de Grand-Vaux. Le village s'organise autour d'une vaste place devant la cour d'honneur du château. Trois rues partent de cette place, à gauche, la large rue du Mail, au centre l'avenue du Château qui monte vers le plateau, à droite la Grande rue. Quelques ruelles les relient entre elles, et la rue de la Martinière grimpe à flan de coteau vers les maisons du hameau de Grand-Vaux.
- Le territoire se différencie en trois "terroirs" : les terres labourables du plateau qui appartiennent à quelques grandes fermes, en particulier la ferme de Champagne, située sur le plateau à la limite de Juvisy ; les vignes et vergers sur le coteau, les prairies des vallées de l'Orge et de l'Yvette : prés des Rossays, de Saint-Martin et le marais Pourdieu. La population, essentiellement rurale, évolue peu ; passant d'environ 800 habitants à la fin du XVIIIe siècle à 1 700 avant la première guerre mondiale.
- Le premier à réveiller la belle endormie est Louis Nicolas Davout, maréchal d'Empire, prince d'Eckmühl, duc d'Auerstaedt et pair de France. Il a habité le château de Savigny de 1802 à 1823 puis sa famille a conservé la propriété jusqu'en 1870. Le maréchal a ainsi beaucoup apporté à la ville puisqu'il en a été le maire, ainsi que son gendre puis son fils. Son épouse a également fait énormément pour la commune en donnant des terres et en ordonnant la construction de la gare. C'est d'ailleurs grâce à la mise en fonctionnement de celle-ci que Savigny a commencé à se transformer et a eu tous les atouts pour devenir une ville. L'histoire de Savigny est ainsi liée pendant un siècle à cet illustre maréchal d'Empire.
- La transformation de la ville :
- Jusqu'en 1900, la population ne dépasse pas 1700 habitants. La ville s'est ensuite développée dans les années 30 avec la vente des terres agricoles à des lotisseurs. C'était l'époque de la loi Loucheur d'accession à la propriété. La ville a profité de cette loi et de la pénurie de logements à Paris pour transformer ces terres agricoles abandonnées après la guerre de 14/18 et pour s'agrandir. Une large partie de la région parisienne s'est d'ailleurs construite sur ce schéma. Entre 1921 et 1931, la population est ainsi multipliée par 6.
- Le deuxième bouleversement survient dans les années 60, avec la construction de l'autoroute et une entrée et une sortie sur Savigny, mais surtout la construction, entre 1960 et 1966, des 1521 logements de l'ensemble de Grand-Vaux. Dernière grande période d'évolution de la ville, à la fin des années 60 et début 70, avec le retour à un habitat pavillonnaire et la construction des quartiers de Clair-Village et des Gâtines.
- Une ville restée calme et paisible : Le paysage du Nord-Essonne s'est donc transformé au fil du temps. Située autrefois à une demi-journée à cheval de Paris, Savigny est aujourd'hui à 20 minutes de la capitale grâce à des moyens de transport particulièrement denses. La ville est en effet à bordée par la RN7 à l'Est et par l'autoroute A6 à l'Ouest. Elle dispose d'une gare de RER (ligne C) et il est question d'un tram-train d'axe transversal (Massy - Evry) qui pourrait voir le jour dans quelques années. En outre, la ville a l'avantage d'être à 15 minutes de l'aéroport d'Orly tout en étant épargnée par les nuisances aériennes.
- Devenue ville, Savigny est néanmoins restée paisible : La ville est réputée pour son calme. La mission de la police municipale y est essentiellement préventive, c'est une police de contact, de proximité, qui assure les sorties et entrées des écoles. La prévention se manifeste aussi par l'opération "Marchand de sable" qui interdit aux mineurs de moins de 13 ans de circuler seuls dans les rues de la ville de 23 heures à 6 heures du matin. En outre, un nouveau commissariat de police nationale a été récemment construit.
- La ville veut aussi préserver son environnement : Quatrième ville du département de l'Essonne, Savigny s'est engagée très tôt dans une politique volontaire de tri et de valorisation des déchets : la collecte sélective en apport volontaire est instaurée en 1979 pour le verre, en 1982 pour le papier ; quant à la collecte des encombrants en porte-à-porte, elle a été mise en place en 1972. La ville a été l'une des premières du département à organiser la collecte sélective des ordures ménagères pour la totalité de ses habitants en 1997. Bien évidemment, tous les travaux sont réalisés dans le respect des normes de Haute Qualité Environnementale (HQE) : tri et suivi des déchets des matériaux, limitation du bruit, isolation renforcée des enveloppes (parois et toitures), ventilation retraitant l'air intérieur à température ambiante et infiltration des eaux pluviales à la nappe, valorisation des déchets d'activité, lutte biologique dans les serres (mesures prophylaxiques), économies d'eau, utilisation de matériaux recyclés pour réaliser les fondations de voiries, emploi de matériaux moins consommateurs d'énergie comme les enrobés tièdes afin de limiter les impacts sur l'environnement et enfin optimisation de la gestion des eaux pluviales par la création de séparateurs hydrocarbures, de chaussées réservoir et tranchées drainantes… A partir de 2010, les éclairages publics sont rénovés afin d'améliorer la qualité tout en réduisant les coûts énergétiques. D'autres initiatives ont été prises pour favoriser la propreté de la ville : la création de "Toutounets" (récupération des déjections canines), la mise en place d'un service anti-tag depuis 1999 (patrimoine public et façades privatives sur rues) et d'un service Propreté complémentaire depuis 2005, l'adoption en 2001 d'un règlement limitant la publicité et l'affichage (qui a permis de supprimer 57 % de l'affichage publicitaire sur le territoire de la commune).
- Le fleurissement de la Ville : Sur 696 hectares que compte la ville, il y a 35 hectares d'espaces verts publics (dont 299 000 m² de parcs) et 56 ha privés. Un parc est d'ailleurs en cours d'aménagement dans le quartier de Champagne. La commune de Savigny a une nouvelle fois obtenu en 2009 le Prix d'Honneur départemental des villes de plus de 30 000 habitants du Concours départemental des Villes fleuries et, depuis 2003, elle bénéficie d'une deuxième Fleur au concours régional. Toutes les fleurs qui ornent la commune sont produites dans les serres municipales. Pour remporter ces prix, la Mairie organise notamment, depuis 12 ans, un Concours des jardiniers de Savigny (3 catégories : balcons, jardins et jardins familiaux) qui, par émulation, remporte de plus en plus de succès.
- Les illuminations de Noël : Avec l'hiver, lorsque les fleurs ont disparu, vient le temps des illuminations de Noël. De la deuxième semaine de décembre à la mi-janvier, la Mairie égaye les façades de la ville. "La Ville éclaire le boulevard Aristide Briand, le quartier administratif, la place Davout, la place du marché ; de grands espaces qui permettent aux services techniques d'imaginer et d'aménager de belles mises en scène", résume Eric Mehlhorn, conseiller général et maire-adjoint au cadre de vie. Bien entendu, comme pour le fleurissement, les Saviniens sont invités à participer en décorant leurs fenêtres et balcons et un concours récompense les plus méritants.