Le château de la Reynerie fait partie d'un domaine qui comprenait à l'origine une orangerie et un vaste parc.
Il est situé sur des terres qui appartenaient au XVIIe siècle à la famille Reynier, qui a laissé son nom à l'ensemble. Puis c'est un conseiller au parlement, Pierre de Reversac de Célès de Marsac qui en fait l'acquisition et l'échange en 1781 avec Guillaume Dubarry (1732-1811) contre les terres démembrées de l'ancien duché Roquelaure.
Dubarry fait alors édifier une véritable demeure seigneuriale en briques, dans un style classique. Le corps central abrite un grand salon de réception et aux extrémités, des chambres d'un côté, une salle à manger et un salon de l'autre.
Des chambres de service sont par ailleurs aménagées en mezzanine, l'ensemble de l'édifice étant orné à l'intérieur de décors en stuc.
Il s'agit au final d'une folie, c'est-à-dire d'une résidence dédiée aux réceptions et aux petits séjours.
Doté d'annexes (communs), l'édifice est cerné d'un parc vaste comprenant un jardin à la française.
Dans les années 1980, le parc est amputé de 55 hectares quand est aménagé le quartier du Mirail, puis le domaine, par ailleurs protégé au titre des monuments historiques, est racheté par la ville.
Le château lui-même fait actuellement l'objet de travaux de restauration et n'est pas accessible. En revanche, le parc est ouvert au public qui peut admirer le jardin à la française, des pièces d'eau, et des arbres et arbustes exotiques comme des tulipiers de Virginie, des pins de Corse ou des ginkgo ou des essences locales tels des tilleuls, charmes, frênes, érables, chênes verts. Les allées sont bordées de grandes haies de buis. Les fabriques (éléments de décor du jardin construits en pierre imitant de petits monuments) ont été restaurées.
Ouvert tous les jours. Renseignements au 05 62 27 48 48.