La commune s'étale sur les deux flancs de la vallée supérieure de l'Auzène, entre 400 et 1300 mètres d'altitude. Cinq routes départementales la desservent ainsi que la route nationale RN122.
Le bas du village comporte quelques maisons datées du XVIIe, elles sont placées au bord de l'ancien chemin empierré qui traversant le ruisseau de la Fallole au lieu dit "le Gua" (gué en français) se dirige vers Privas en passant par le hameau d'Intres et la commune d'Ajoux.
La localité est le point de jonction de 3 routes, Privas, Saint-Pierreville et Saint-Sauveur-de-Montagut. A l'entrée de chacune d'elles, 3 croix (en bois à l'origine) ont été dressées lors d'une mission catholique vers 1910.
Le village est donc sur un carrefour que l'on retrouve à l'origine concrétisé par 3 "chareyres" pavées jadis et maintenant cimentées qui traversent le chef lieu ; l'une citée plus haut vers Privas, une autre vers Saint-Pierreville sur le versant nord et la troisième rejoignant la RN122 par Fontlanière. Mais à l'origine raccordée à l'ancienne route dite "voie romaine".
La majorité des maisons ont été construite vers la fin du XVIIIe et surtout au XIXe siècle avec le développement de l'industrie de la soie. C'est d'ailleurs dans la seconde moitié du XIXe que la population a atteint son apogée.
Comme ses voisines, Saint-Julien-du-Gua a connu les "dragonnades" après révocation de l'édit de Nantes et ces exactions ont amené des regroupements dans certains hameaux.