1 fleur au concours national des villes et villages fleuris.
Marencennes est un très ancien village de l'Aunis, on le retrouve déjà mentionné dans une charte de Hugues Capet en 987. On suppose que ce nom vient de "mare antiqum", c'est à dire "mer ancienne" ou marais anciens.
Au cours de la Révolution, le village est rebaptisé Germain la Rondée.
Saint-Germain-de-Marencennes est né le 6 août 1850 par un rassemblement de deux villages : Marencennes qui était un village dépendant de Saint Pierre de Surgères et la commune de Saint Germain.
Marencennes était séparé du fief de Saint Germain par la Gères.
La population globale est de 1200 habitants en 1851.
Par ailleurs, en 1789 le village des Bugaudières qui faisait partie de la commune de Muron est rattaché à Saint Germain de Marencennes, la commune ainsi constituée devient un bourg important puisqu'il englobe plusieurs petits villages : Les Ances, Brettes, les Bugaudières, Etourneau et Petit Bois.
La superficie de la commune est celle d'aujourd'hui, soit 1647 ha.
L'église et la mairie ont été édifiées en 1862. La façade nord de la mairie témoigne de son époque avec son aigle sculpté au fronton et ses quatre médaillons représentant les symboles de la Paix (caducée double), de la Justice (balance), de la Loi et de l'Agriculture.
Plusieurs seigneuries existaient sur la commune :
Rue des trois ponts subsiste l'ancienne demeure des Chevaliers de la Perrière.
La Seigneurie de la Pavaire dont dépendait le château du Verneuil et qui appartenait à l'amiral de Gabaret, chef des escadres du roi, puis gouverneur de la Martinique.
La Seigneurie des Bugaudières dont le propriétaire Sansac, marquis de Traversay fut ambassadeur de Louis XVI auprès de Catherine de Russie à Saint Pétersbourg. Un autre de Traversay, capitaine des vaisseaux du roi, prit part à la guerre d'indépendance avec Rochambeau et La Fayette et revient décoré de l'ordre de Cincinnati.
Dans le patrimoine de la commune, il faut inscrire le blason de la commune qui se trouve sur un des vitraux de l'église en hommage à Raimond Péraud né à Saint Germain de Marencennes en 1436. Il devint prieur de l'aumônerie de Saint Gilles et envoyé en mission auprès du pape par Louis XI qui résidait à Surgères en 1472. Il fût évêque puis ambassadeur de France à Rome. Nommé cardinal en 1493, il joua un rôle important entre l'empire germanique et le roi de France. Son tombeau se trouve en Italie à Viterbe où il mourut en 1505.
La restauration du four banal fut réalisée en 2003. Il est mis en chauffe pour la cuisson de pains et galettes deux fois par an. Plusieurs lavoirs. Un puits obus.
Restauration du moulin Sirat, un des derniers moulins à vent sur la douzaine de moulins qui existaient autrefois dans ce village de l'Aunis. Construit en 1813 par Monsieur Pierre Sirat et Madame Madeleine Mureau, dont les initiales sont gravées dans une pierre de parement des portes. Il était encore en état de marche au début du XXe siècle. Longtemps laissé à l'abandon, il tombait en ruine lorsque la municipalité soutenue par l'association locale Sauvegarde du patrimoine de Saint Germain de Marencennes, a entrepris de le sauver. Les bénévoles de l'association ont enlevé le lierre qui recouvrait les moellons puis ont posé une charpente (bois anciens du chantier de l'Hermione) ; une entreprise a réalisé la couverture, mettant hors d'eau le moulin et le sauvant d'une ruine certaine. Des portes ont été posées. Aujourd'hui, l'effort entrepris est poursuivi, en remettant en état l'intérieur du moulin et les ouvertures. L'objectif est de sauver un patrimoine communal, transmis par les générations précédentes et témoin de la vie quotidienne des habitants d'autrefois.