- Le canton de Saint-Amant-Roche-Savine :
- Ce petit canton fait partie du Parc Naturel Régional du Livradois-Forez, ce qui marque la spécificité des paysages, de la faune et de la flore que vous pourrez trouver dans les environs. Située en moyenne montagne, la commune offre de magnifiques panoramas sur les monts du Forez.
- La région de Saint-Amant dut être peuplée dès l'époque préhistorique ; sous l‘empire romain une route devait la traverser d'ouest en est, quelques traces en subsistent à l'ouest du centre communal, à Neuville.
- Au XVIIIe siècle le pays était surpeuplé, le froment était pratiquement inconnu ; beaucoup d'hommes devaient émigrer temporairement, en particulier comme scieurs de long, ils partaient à l'automne et rentraient au printemps. Ceux qui restaient ajoutaient souvent au maigre revenu agricole celui du tissage et vendaient pour un prix minime "étamines, buratins, camelots" à des marchants d'Ambert. Vers 1770 le pays connut une petite révolution de la pomme de terre, ce fut une des régions d'Auvergne où elle fut le mieux acceptée.
- Jusqu'au milieu du XIXe siècle la population augmenta régulièrement en 1876 le canton comptait 5754 habitants. Puis ce fut le déclin rapide, favorisé par la disparition du textile artisanal.
- On peut rappeler que la région de Saint-Amant est, entre autres, le théâtre des exploits de Gaspard des montagnes, le célèbre héros d'Henri Pourrat. Et que l'écrivain d'origine auvergnate, Alexandre Vialatte séjourna longtemps à Saint-Amant où il écrivit son célèbre roman Les fruits du Congo.
- Saint-Amant-Roche-Savine :
- Altitude : 905 m.
- Origine du nom : Saint-Amant qui a donné son nom à la commune fut un évêque de Bordeaux au Ve siècle. Les habitants sont les savinois.
- Saint-Amant dut souffrir beaucoup des guerres de religion. En février 1577 le chef protestant Merle s'empara d'Ambert et lui et ses troupes durent commettre maintes exactions dans le Livradois. En 1590 ou 1591 le capitaine royaliste Basset, après avoir rétabli l'autorité d'Henri IV sur la vallée de la Dore, occupa tout le plateau du Livradois.
- Vers 1714 quelques travaux furent entrepris sur le chemin de Billom à Ambert passant par Saint-Amant ; il devait être utilisé par le courrier d'Ambert à Clermont qui faisait deux trajets par semaine.
- Les mines de plomb argentifère :
- Le sol de Saint-Amant recèle trois sources minérales froides qui ne furent pratiquement jamais exploitées, sauf incidemment celle de la Fayolle près du bourg ; il en fut de même de plusieurs filons métallifères sauf ceux de plomb argentifère situés près de l'actuelle route de Clermont à Montbrison.
- En 1755 Peyrenc de Moras y fit faire quelques travaux bientôt arrêtés par le départ des ouvriers allemands que l'on y avait appelé. Ils furent repris en 1828 un périmètre d'exploitation de plus de 11 kilomètres carrés.
- La mine cessa définitivement toute activité en 1833.