Commune de Corse-du-Sud, située sur l'Île de Beauté, Porto-Vecchio prend place à l'extrémité méridionale de la région. Troisième commune la plus peuplée après Ajaccio et Bastia, elle est aussi l'une des plus touristiques. Bordée par la mer Tyrrhénienne, cette station balnéaire est limitrophe de Bonifacio, autre grand lieu de tourisme en Corse.
Entre mer et montagne, la commune de Porto-Vecchio s'est développée dès le IIIe siècle avant J.-C. avec l'arrivée de la civilisation torréenne. On peut d'ailleurs encore admirer des vestiges de cette époque dans la cité corse. Entièrement désertée au Moyen Âge, la ville renaît de ses cendres dans le courant du XVIe siècle avec, notamment, l'arrivée de colonies génoises désireuses de mettre en avant les beautés de l'île. Il faut cependant attendre le XIXe siècle et l'assèchement des marais alentours pour que Porto-Vecchio séduise définitivement les visiteurs.
Centre touristique majeur, notamment grâce à sa proximité avec l'aéroport de Figari, Porto-Vecchio est désormais un lieu apprécié des visiteurs et des célébrités qui y possèdent de nombreuses résidences secondaires sur les bords de mer.
La cité de Porto-Vecchio possède encore aujourd'hui les vestiges de sa citadelle construite par les Génois au cours du XVIe siècle. On peut découvrir des bastions et une porte génoise datant de la toute fin du XVIe siècle. Le plus célèbre est le Bastion de France, récemment restauré. Il permet de découvrir des expositions de peinture et de sculpture régulièrement dans l'année.
Mais c'est principalement pour son patrimoine naturel que Porto-Vecchio séduit ses visiteurs. Ses plages, comme celle de Santa-Giulia ou de Palombaggia, offrent de véritables havres de paix avec vue sur la mer turquoise. Les étendues de sable blanc cernées de pins parasol offrent notamment un beau panorama sur les îles Cerbicale, au large. Les sites naturels sont protégés notamment par le label Natura 2000 et font l'objet d'une grande surveillance écologique.
La ville corse a conservé de nombreuses traces de la civilisation torréenne, comme Araghju, Turri, Ceccia, Tappa et Bruschicia.
Toujours surnommée la cité du sel, Porto-Vecchio reste entourée par quelques marais salants qui offrent des paysages d'exception aux visiteurs qui peuvent y faire quelques randonnées balisées.
Le port de plaisance permet également d'admirer les nombreux bateaux amarrés non loin, et d'apprécier les terrasses de café disséminées un peu partout.
En vous promenant dans la commune, vous apprécierez le phare de la Chiappa, construit dans la première moitié du XIXe siècle. L'église Saint-Jean-Baptiste ne manque pas non plus de charme. Construite à la fin du XIXe siècle, elle présente notamment de très belles fresques du XXe siècle. Inscrit aux Monuments Historiques, le moulin de la Guardienna attire le regard, tout comme la tour génoise de la Chiappa. Située sur un îlot, cette dernière est le dernier vestige d'un fort génois du XVIe siècle.
L'église Sainte-Marie de l'Ospedale dévoile encore aujourd'hui des vestiges romans de l'église primitive qu'elle a remplacée. La forêt de l'Ospedale, non loin, doit son nom à un ancien ermitage du XVe siècle. Elle offre un point de vue magnifique sur le golfe de Porto-Vecchio et abrite un lac artificiel très agréable. Cette forêt de pins et de hêtres possède plusieurs sentiers de randonnée balisés.
Plusieurs marchés prennent place dans Porto-Vecchio, le premier, alimentaire et artisanal, tous les dimanches matins, et le second, textile, tous les deuxièmes et quatrièmes mercredis du mois.
Courant avril, le festival des arts de la rue, Scen'è Sonniu dévoile des artistes venus du monde entier dans les rues de la ville.
Chaque été, le Porto-Vecchio Festival propose des concerts d'artistes de renommée internationale et de musiciens locaux.
Entre juillet et août, la commune propose son shopping de nuit avec des rues devenant piétonnes la nuit et des commerces ouverts jusqu'à minuit pour certains.
Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, Porto-Vecchio organise sa fête de Luddareddu. Elle consiste à prendre un homme de paille déguisé qu'on promène dans les rues avant de faire son procès et de le brûler à minuit. C'était autrefois une façon de marquer la fin des durs travaux d'été dans les environs.
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