Au nord-est de l'Auvergne, tout près de la Bourgogne, dans le département de l'Allier. Pierrefitte-sur-Loire est traversée par la Loire, le canal latéral à la Loire et la RCEA (Route Centre Europe Atlantique).
Entre canal et Loire, au rythme de ses trois ponts, sous la vigilance de ses trois châteaux, Pierrefitte est heureuse de vous ouvrir les portes méconnues de son riche passé.
Le village a tiré son nom d'une "Petra Ficta", une pierre fichée (plantée), un mégalithe, aujourd'hui disparu, au côté duquel, ajoute la légende, voisinait un énorme dolmen protégé par un "esprit supérieur". Petra Ficta à l'époque Gallo-Romaine, Pierreficte au Moyen-Age, Pierrefitte très longtemps puis Pierrefitte sur Loire sont les noms successifs de la commune.
L'emplacement de forges sur le territoire prouve qu'il est déjà habité à l'âge de fer. De nombreux silex témoignent d'une occupation à l'époque Gallo-Romaine, Pierrefitte aurait même été le siège d'un sanctuaire druidique. Ville franche avec haute et basse justice, Pierrefitte possède un marché hebdomadaire à partir du Moyen-Âge, notamment grâce à la présence du port de la Cornière. Du château détruit en 1857, il ne reste qu'une petite maison du XIIe siècle. Le dernier seigneur était M. Duplessis Bellière Pierrefitte.
Siège d'une ancienne viguerie, après l'évangélisation, elle assume la surveillance de 28 paroisses du diocèse d'Autun et fut la ville la plus importante des Basses Marches du Bourbonnais. Puis peu à peu dépouillée de ses titres elle revient à une vie plus champêtre.