- Introduction :
- Petite cité de caractère depuis 1992, village fleuri (3 fleurs), Parné-sur-Roc a su mettre en valeur et entretenir son patrimoine historique pour devenir un bourg qui présente, à plus d'un titre, un intérêt digne des plus beaux villages du Maine.
- L'attrait de cette commune vivante, accueillante avec son cachet si particulier est réel et va au-delà de son simple positionnement géographique dans la 2ème couronne lavalloise. L'évolution de la population, le nombre de visiteurs sont la preuve de cette reconnaissance.
- La gestion de ce développement dans le respect et la préservation de son patrimoine a constitué et constitue un élément clé pour l'équipe d'élus. L'entretien et l'embellissement de ce bien collectif commun demeurent une préoccupation largement partagée par les parnéens.
- Un peu d'histoire :
- Un terroir gallo-romain : proche du gué d'Entrammes sur la rivière Mayenne, traversé par une voie antique romaine, dite le chemin rennais (voie romaine), le terroir de Parné fut mis en oeuvre très tôt.
- Dès l'époque gauloise, des fermes s'installèrent sur les coteaux de l'Ouette.
- A l'ouest du bourg actuel, une villa gallo-romaine (un grand domaine rural) fut sans doute la demeure du patrinius (ou paternus) qui donna son nom à Parné.
- Au bord du chemin valais : au XIe siècle, les seigneurs de Parné donnèrent l'église à l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers, avec une terre pour y fonder un bourg.
- Ce bourg prospéra grâce au passage d'une route importante. Progressivement au cours du Moyen Âge, les itinéraires antiques se modifièrent en fonction de la répartition des hommes et des activités. A Parné, passait le chemin valais, c'est-à-dire le chemin de Laval, venant de Tours et menant au Mont-Saint-Michel. Il ne faut donc pas s'étonner si, au XVe et au XVIIe siècle, Parné comptait pas moins de cinq hôtelleries.
- Le lin et la chaux :
- Après le Moyen Âge, le tissage du lin devint l'activité dominante en Mayenne, dans les villes comme dans les bourgs. Les tisserands travaillaient à domicile et vendaient leur production à des négociants. Au XVIIIe siècle l'essentiel de la population de Parné vivait de la toile. Les maisons anciennes ont conservé la cave humide où l'on installait le métier à tisser, afin que le fil reste souple.
- Les progrès de l'agriculture au XIXe siècle nécessitant des amendements plus abondants entraînèrent l'essor d'une industrie nouvelle, celle de la chaux. Situé sur un banc de calcaire carbonifère, Parné se dota à partir de 1818, des fours à chaux qui marquent fortement le paysage du bourg, lorsqu'on l'aborde aujourd'hui par la route d'Entrammes.
- Une spécialité gastronomique : la truite fumée parnéenne. De renommé au moins départementale, la truite fumée de la pisciculture de Parné constitue une attraction réelle, avec la possibilité de faire une partie de pêche autour des deux étangs en bordure de l'Ouette.