Cette petite bourgade, avec sa mairie, son église, son restaurant et son gîte rural, est située à proximité de l'embouchure de l'Oyapock, sur la crique Ouanary. On ne peut y accéder que par voie fluviale ou aérienne (avion privé, petit aérodrome de campagne). C'est un petit coin de paradis enchâssé dans un écrin de verdure à flan de coteau. En haut de ce dernier se trouve le relais de télévision que l'on aperçoit de très loin et qui peut faire l'objet d'une balade (la vue est grandiose sur l'embouchure, l'Oayapock et la forêt). D'autres balades sont également possibles mais toutes sont à faire avec comme guide des gens du pays. On peut se rendre vers des chutes d'eau, le bagne sur la montagne d'Argent.
L'histoire de la commune est d'abord liée à une forte présence amérindienne - Yaos et Galibis. Puis les Français et les Anglais se disputèrent la région. En 1726, les jésuites créent une mission pour évangéliser les Amérindiens. Ceux-ci, au vu des batailles entre Anglais et Français, prennent la fuite et son remplacés par les esclaves venus d'Afrique. A la fin du XVIIIe, l'ingénieur suisse Guisan développe le concept des polders (terre endiguée, drainée) sur des terres basses. Deux grandes habitations voient le jour : l'une au pied du mont Lucas (canne à sucre), face au bourg actuel, et l'autre sur la montagne d'Argent. En 1948, à l'abolition de l'esclavage, les parcelles sont données aux esclaves. Il se fixèrent sur ces abattis : c'est la naissance de Ouanary. En 1949, le bourg est érigé en commune.