- Marolles-en-Hurepoix s'étend sur 647 hectares, elle est placée sur le plateau du Hurepoix, entre la vallée de la Juine, les vallées de l'Orge, de la Renarde et de la Rémarde, proche de la vallée de l'Essonne. Elle se situe dans la deuxième couronne de la région parisienne, à l'interface entre ville et campagne.
- Son territoire se partage entre :
- Un secteur urbanisé à dominante d'habitat individuel.
- Des espaces urbanisés à vocation d'activités, le long de la voie ferrée.
- D'importants espaces naturels, composés par les espaces agricoles et les espaces verts (parcs et bois, restes de grands parcs constitués autour des châteaux aujourd'hui disparus).
- Des chemins ruraux permettant de belles promenades et facilitant l'accès à la forêt régionale.
- Marolles-en-Hurepoix se caractérise par son axe perpendiculaire à la route qui la traverse, héritage du passé, permettant aujourd'hui de trouver : un stade, voisinant avec un foyer-logement pour personnes âgées, des écoles et leur restaurant scolaire, la mairie et une esplanade favorisant rencontres et manifestations diverses, une rue plantée permettant d'accéder à la salle des fêtes, au complexe sportif, aux courts de tennis, etc... l'ensemble arrivant à la porte de l'ancien château qui donne l'accès sur un parc d'une centaine d'hectares clos de murs.
- Un peu d'Histoire, les Origines :
- La construction de l'église primitive au XIe siècle marque l'origine de la commune. Le nom "Marolles-en-Hurepoix" que l'on retrouve dans le cartulaire de l'Yonne paru en 1132 où l'on cite le mot "materiolae" comme issu du latin "materiola" lui-même diminutif de matériau, bois de construction. Une définition qui pourrait trouver ses sources dans le fait qu'à l'origine, le territoire communal était couvert de forêts et que celles-ci furent exploitées puis défrichées.
- Dans son histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Monsieur l'Abbé Leboeuf en donne une autre signification, l'appelant en latin "Merroloe" ce qui signifierait "petites mares" du fait que, dans les lieux voisins, il existerait de petites pièces d'eau de la nature de celles que l'on appelle des mares.
- C'est au XIIe siècle que l'on rencontre les premières traces de Marolles, époque où les moines de Longpont y possédaient une terre de franc alleu. Le titre qui en fait mention l'appelle en latin "Merolide".
- Une autre explication trouvée dans un pouillé, vieux d'environ trois siècles, et conservé dans les archives de l'église Saint-Germain-des-Prés de Paris, lui donne le nom de Marolles en Josas, du fait qu'il était alors compris dans l'Archidiaconé de Josas.
- C'est en 1711 (date à laquelle les papiers de l'église en font mention pour la première fois) que le nom de Marolles-en-Hurepoix lui est donné. Sous la Révolution, le village abandonnera le nom de la province et deviendra Marolles-les-Arpajon. En 1849 un décret de la Seconde République lui rendit son nom d'origine.
- Au XVe siècle, le village subira les conséquences de la guerre de Cent Ans, principalement lors des affrontements autour de Montlhéry ; la population étant décimée, il faudra faire appel à des provinciaux.
- Entre 1444 et 1471, ce sont environ 30 personnes qui viennent grossir la paroisse de 150 habitants. Ils sont laboureurs pour la plupart et arrivent de Normandie, du Centre ou de Picardie. L'histoire se poursuivra marquée par les guerres, les maladies, les grandes épidémies de peste qui font des ravages dans la population.
- Personnages célébres :
- Emile levassor : Fils d'agriculteur, il devint ingénieur de l'Ecole Centrale. En 1866, il allait remplacer Monsieur Perrin aux côtés de René Panhard et fonder avec celui-ci la Société Panhard et Levassor. Dès 1891 ces deux ingénieurs lancent une première fabrication de série portant sur 30 voitures équipées d'un moteur Daimler. Ils entreront, par cette décision, dans la légende de l'automobile et assureront à la France une place de pionnier dans cette industrie. Grâce à son génie inventif, Emile Levassor fut dénommé "Le Père de l'automobile". Depuis 1970, une usine Panhard Levassor Citroën est implantée au lieu dit "La Mare de l'eau".
- Thérèse d'Estrées : Née au château de Ravenel, commune de Mirecourt dans les Vosges, Marie, Louise, Fernande, Thérèse Houdaille, épousa le marquis Georges, Jules d'Estrées, qui acheta le château de Gaillon en 1905. Veuve en 1916, elle fut l'élève de Sain, Boutigny et Fournier. Cette artiste peintre débuta à Paris au Salon des Artistes Français de 1909. Ed. Joseph cite ses scènes de chasse. Elle pratiqua aussi la gravure au burin. Elle décéda à Arpajon le 4 décembre 1938.