Entre les grandes cultures du plateau cambrésien et l'amorce des bocages de l'Avesnois, la ville du Cateau-Cambrésis s'est développée dans la vallée de la Selle, rivière pittoresque de 45 kilomètres.
Située sur un axe routier important (la Nationale 43), Le Cateau-Cambrésis est la 3ème ville du Cambrésis de par sa population (7460 habitants au dernier recensement) et est le chef lieu d'un canton de 18 communes (17486 habitants) formant le Catésis.
Le Cateau est jumelée avec les villes de Wiesbeke (Belgique), Westerburg (Allemagne) et Cave (Italie).
Petite ville industrielle et commerçante, Le Cateau-Cambrésis est situé à 30 km des principales autoroutes (A3, A23, A26). Elle est en prise directe avec le réseau routier et autoroutier Français et Européen. La ville est à 1 heure de Lille, 2 heures de Paris et de Bruges et 1h30 de Bruxelles. La gare SNCF se situe sur les grandes lignes Paris - Bruxelles et Paris - Cologne.
Le Cateau doit son origine à la réunion, autour de l'an Mil, de deux villages : Vendelgies et Péronne. En 1001, l'évêque de Cambrai qui avait édifié la première forteresse en bois, reçoit de l'empereur germanique Othon III une charte confirmant ses privilèges. La ville se développe sous l'autorité des évêques de Cambrai qui eurent souvent du mal à faire respecter leur neutralité. Elle est plusieurs fois détruite pendant le Moyen âge et pendant les XVIe et XVIIe siècles (rivalités franco-espagnole).
Elle est célèbre par les traités signés en 1559, qui mettent fin aux guerres d'Italie et qui tentent d'instaurer un nouvel ordre européen.
Par le traité de Nimègue en 1678 (sous Louis XIV), la ville est rattachée à la France, mais conservera des privilèges (notamment fiscaux), jusqu'à la Révolution.
Devenue au XIXe siècle une florissante cité industrielle (textile et métallurgie), elle a beaucoup souffert lors de la 1ère Guerre Mondiale où l'armée anglaise s'est illustrée lors de la bataille du Cateau (26 août 1914) et lors de la Libération (octobre 1918).