Lauris, un joyau à découvrir !
Comme d'autres villages, Lauris s'est installé entre les coteaux et la plaine, mais avec sa personnalité et ses atouts propres. Depuis la plaine, on l'aperçoit comme une proue de navire : c'est la falaise du château surplombant les terres de Durance, comme une invitation au voyage dans le temps et dans l'espace : pour découvrir le vieux quartier chargé d'Histoire, les lavoirs, les rues animées, les commerces, les chemins, les collines, les sentiers du Luberon. La "découverte" : un mot pour définir Lauris qui offre la lumière et la douceur de vivre de Provence, avec le plaisir d'aller à la rencontre des gens, des panoramas, des senteurs, des endroits cachés ou insolites : flâner, admirer, s'étonner, voir les mille facettes de ce village avec une qualité d'accueil reconnue. On n'a jamais fini de découvrir Lauris, son histoire, les traces du passé, les témoignages de ceux qui y vivent et l'animent ; mais aussi le silence de la garrigue, l'ombre des ruelles, la fraîcheur des fontaines.
Avec le jardin des plantes tinctoriales, les festivals de musique et autres animations, les installations sportives, c'est aussi un village vivant, accueillant, riche de ses habitants tout autant que de ses atouts parfois spectaculaires, parfois secrets.
Horizons, vestiges témoignant des siècles passés, là un oratoire, ici un linteau, là encore une trace de rempart, puis une rencontre, ici enfin des fleurs à profusion. Le voyage a commencé, jamais le même, toujours dans la lumière.
Située en plein cœur de la Provence, cette destination vaut le détour et vous dévoilera ses trésors et différentes facettes avec son vieux village authentique aux ruelles fleuries, son jardin conservatoire des plantes tinctoriales sur les terrasses du château.
- La statue de Joseph Garnier : Une statue fut érigée en l'honneur de Joseph Garnier en 1891 pour le remercier pour son leg d'une partie de sa fortune qui servit à réaliser de nombreux projets.
- L'ancien moulin à huile : Il marque l'entrée du vieux village. Lors de l'extension de ce dernier au XVIIe siècle, le moulin à huile communal fut construit contre le rempart du XVIe siècle.
- La fontaine du canard : La fontaine du canard, en réalité un cygne, est emblématique de Lauris. Elle fut construite en 1853 et remaniée au début du XXe siècle.
- Le lavoir public : Inscrit aux monuments historiques, ce lavoir date du XIXe siècle. Il fut construit sur l'ancien cimetière que l'on retrouve sur le plan cadastral de 1731.
- L'église Notre-Dame de la Purification : Une première église fut construite à cet emplacement en 1480. C'était un petit édifice à vaisseau unique. Devenue trop exigüe et délabrée, une nouvelle église fut bâtie entre 1702 et 1708 selon les plans de l'architecte aixois, Vallon. La cage en fer forgé ("gabie" en provençal date de 1857 et fut dessinée par Sollier).
- La maison du Colonel : On peut découvrir sur cet édifice deux belles façades récemment rénovées. Celle de gauche date de 1782. C'est la façade la plus sobre avec des linteaux, une corniche et un porche principal à guirlandes retombantes. Celle de droite date de 1898, elle est ornée d'une harpe et du trèfle d'Irlande. Le propriétaire des lieux était alors colonel du 175ème régiment d'infanterie irlandais.
- La tour Philippe : Cet édifice construit au XIIIe siècle possède deux fenêtres géminées. Un décor en queue de paon et d'autres fenêtres géminées sont en partie dissimulées par une surélévation. Cette construction a toujours été appelée "Tour Philippe" en souvenir de Philippe de Lambesc, vaillant seigneur du XIVe siècle. C'est au XIXe siècle qu'elle a été surnommée "maison de la reine Jeanne".
- La maison claustrale : Ce beau bâtiment a succédé au début du XVIIIe siècle à un édifice initial de la fin du XVe siècle. Ce site est un bel exemple des conséquences de l'impôt sur les portes et les fenêtres mis en place en 1798 par le Directoire. En effet, on peut constater que de nombreuses ouvertures furent bouchées par les propriétaires afin de payer moins d'impôts.
- La place du château : Un portail monumental du XVIIIe siècle et ses chasse-roues donnent accès à la cour où subsiste une partie des communs (écuries). Cette entrée laisse imaginer ce qu'était le château de Jean-Louis d'Arlatan, détruit à la Révolution.
- La place du Portail : Cette place a été créée au XVIIIe siècle lorsque Jean-Louis d'Arlatan, dernier seigneur de Lauris, fit construire une porte monumentale au niveau de l'ancien moulin à huile. Jusque là et depuis 1540, la porte d'entrée du village dite de la Frache se situait à la hauteur de la maison dite de Garde.
- Le jardin conservatoire des plantes tinctoriales : Ce site unique en Europe présente plus de 250 espèces de plantes dont on extrait des colorants pour la fabrication des encres, peintures et teintures.
- Les terrasses du château : Les arcades de soutènement ont été installées au XVIe siècle par Julien de Pérussis, seigneur de Lauris. Les terrasses sont agrémentées de fontaines et de bassins du XVIIIe siècle, et sont classées jardin remarquable depuis 2011. Elles sont composées du jardin conservatoire des plantes tinctoriales et du jardin blanc. Ce dernier se nomme ainsi car seules des plantes à fleurs blanches y ont été installées. On y découvre une magnifique vue sur la vallée de la Durance, la montagne Sainte-Victoire et les Alpilles.