La chapelle de Notre-Dame-de-Divers-Monts aurait été, à l'origine, construite par Saint Materne, lequel évangélisa cette partie de la vallée de la Meuse et qui, selon la légende, terrassa le serpent géant qui semait la terreur dans les bois de Fumay. Cette chapelle est traditionnellement considérée comme le premier bassin de vie de Fumay. Au XVe siècle elle devint le siège de la corporation des ardoisiers placée sous le patronage de la vierge de Divers-Monts. En 1610, des moines disciples de Saint Jérôme construisirent un couvent à proximité.
Chapelle et couvent furent vendus comme biens nationaux à la révolution française et acquis par Joseph Ridoz, aubergiste à Fumay. Ce dernier, vers 1795, détruisit les différents bâtiments pour en revendre les pierres.
L'édifice dut être reconstruit en 1802, et, en 1827, l'archevêque de Reims y autorisa la célébration de la messe.
Au mois d'août 1914, l'édifice fut partiellement détruit par un obus allemand. En 1919, l'abbé Péchenard lança une souscription pour sa réfection. Celle-ci fut réalisée entre 1919 et 1923, d'après les plans de J. Bigot, architecte local.