Fleury-Mérogis est une ville de l'Essonne, en région Île-de-France, à 25 km au sud de Paris.
Si la localité dont le territoire présente une superficie de 6,5 km² est désormais célèbre pour sa maison d'arrêt réputée comme l'une des plus importantes d'Europe, jusqu'aux années 1960, il ne s'agit que d'un village rural de quelques centaines d'habitants.
Il doit son nom composé à ses premiers seigneurs, un certain Florus auquel succède Robert de Floracius au XIIe siècle, et quelque temps plus tard, à Guillaume de Mérogis, dont les descendants possèdent ces terres jusqu'à la Révolution.
L'implantation de la maison d'arrêt sur 180 hectares et son ouverture en 1968, avec une capacité d'accueil de 3 à 4000 détenus, puis l'urbanisation de la cité (des logements sociaux qui feront l'objet de réhabilitation au tournant des années 2000) dopent la démographie de Fleury-Mérogis (plus de 10 000 actuellement). Pour autant, les deux tiers de la surface communale demeurent constitués d'espaces verts ou boisés propices à la balade. Un poumon verdoyant à proximité d'autres centres urbains et touristiques qui s'accompagne d'une offre de loisirs culturels d'intérêt.
Le patrimoine historique de la localité comprend deux sites d'intérêt.
Le premier est l'église du Saint-Rédempteur, édifiée en 1725 après que la chapelle de l'ancien château seigneurial fut détruite. D'une architecture soignée mais simple (nef unique, transept, abside en cul-de-four, voûtes en berceau mais un clocher étonnement massif), l'édifice a été restauré en 1982 et doté de vitraux modernes. Cependant, la table du maître-autel d'origine, la grille du jubé et la chaire ont été conservées.
Le second est le château édifié également en 1725 pour remplacer l'ancien bastion médiéval. Sa construction fut décidée par la veuve du propriétaire des terres, le procureur Joly de Fleury, dont le descendant, devenu comte conservera le bien après la Révolution. Acquis par la famille de l'explorateur Ernest Grandidier au milieu du XIXe siècle, le château de facture néo-classique est alors doté d'un jardin à la française. Ce beau domaine est ensuite racheté en 1888 par le député des Pyrénées-Orientales Edmond Bartissol, par ailleurs inventeur du célèbre apéritif : se retrouvent régulièrement dès lors pour des réceptions au château de Fleury-Mérogis des célébrités de la politique, de l'économie ou de presse. Le domaine est désormais un centre d'accueil et de formation pour des adultes en reconversion.
En terme de loisirs culturels, la ville dispose avec la salle André-Malraux d'un lieu de spectacles où sont programmés tout au long de l'année concerts, pièces de théâtres, ballets de qualité. Renseignements au 01 69 46 72 09.
Autre équipement d'intérêt, le Studio Le Onze qui dispose d'un matériel haut de gamme et de techniciens expérimentés pour les répétitions, enregistrements et créations de musiciens de tous horizons. Informations au 01 69 46 72 09.
Pour les sportifs, à noter qu'un club de futsal est implanté (contacter le 06 09 43 20 82) ainsi qu'un club de VTT qui organise de fréquentes sorties (joindre le 06 89 63 18 55).
Quant aux férus de balade ou de randonnée pédestre au long cours, ils disposent sur le territoire d'un potentiel élargi avec le bois de Saint Eutrope, le lac de la Greffière, le parc Marcille, le bois des Trous et le bois de la Marquise. Une grande part est recensée au titre des espaces naturels sensibles. Cartes et renseignements au 01 64 97 36 91 ou 06 31 31 71 33.
Le troisième week-end de juin, fête de la commune (doublée de la fête de la musique) avec concerts, spectacles pour tous publics, animations ludiques et bals sur le site de la Pointe verte.
Les circuits touristiques, les lieux incontournables, les activités proposées aux enfants et les sports aux environs. Vous connaissez
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