Épinay-sous-Sénart est une commune de l'Essonne, en région Île-de-France, à 20 km au sud-est de Paris.
Son territoire de 3,5 km² est enserré dans une boucle de l'Yerres, affluent de la Seine, la rivière constituant la limite nord de la localité.
Comprenant plus de 200 hectares de bois appartenant notamment au sud à la forêt de Sénart, Épinay-sous-Sénart présente aujourd'hui un visage urbain reflétant son histoire : le bourg ancien dit aussi "Vieil Épinay" composé de maisons de ville traditionnelles et de pavillons récents et la ville nouvelle édifiée ex-nihilo dans les années 1960 et 1970.
Le site fut d'abord au Moyen Âge une ferme, possession de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris. Puis le village qui s'est développé appartient en 1756 au seigneur de Brunoy avant d'être vendu au comte de Provence, futur Louis XVIII.
Jusqu'aux lendemains de la Seconde guerre, la commune demeure rurale et agricole. Puis de 1963 à 1975, différents programmes d'urbanisation dopent la démographie qui passe de 900 habitants à près de 13 000.
La ville a su cependant préserver un patrimoine et un cadre de vie de qualité, sans compter le poumon vert de la forêt et la biodiversité des rives de l'Yerres. De plus, l'offre de loisirs y est riche : autant d'atouts qui méritent l'attention.
Entre éléments de patrimoine ancien datant d'avant la création de la ville nouvelle et éléments contemporains postérieurs aux années 1960, la ville se prévaut d'un patrimoine varié !
L'un des joyaux de ce patrimoine est l'hôtel de ville, abrité dans une demeure de style Louis XIII édifiée en 1891. Composé d'un château et d'une habitation servant d'écurie et garage, doté d'un parc, le domaine est plus tard repris en 1960 par la Caisse des Dépôts et Consignations. Puis, laissée à l'abandon, la demeure est rachetée en 1967 par la municipalité afin d'y transférer la nouvelle mairie. L'ouverture au public a lieu en 1969 après aménagements. Quant à l'annexe, un "grand chalet normand", il devient le centre de loisirs municipal puis, en 1988, le Centre culturel Maurice Eliot. Plus récemment, de 2018 à 2020, des travaux de modernisation ont permis la reconstruction de la verrière côté jardin qui fait face au "miroir d'eau" du parc.
Autre témoignage ancien, la Maison Sainte-Hélène, une demeure datant de 1808, servant de villégiature de campagne à un avocat parisien, avec verger, jardin d'agrément et bassin. Cet ensemble est donné en 1861 à une congrégation qui y installe un orphelinat et une maison de santé pour jeunes filles. Devenue maison de retraite pour religieuses en 1963, la maison est aujourd'hui un Ehpad.
L'histoire de la Maison Sainte-Geneviève est différente. Ancienne maison de maître du XVIIIe, la propriété est rachetée en 1952, par la Congrégation des sœurs auxiliatrices du Purgatoire. Elles aménagent une chapelle, un grand réfectoire et plusieurs édifices annexes. Depuis 2009, un séminaire de l'église Orthodoxe du Patriarcat de Moscou s'est installé dans la Maison. D'importants travaux de rénovation y ont été réalisés. Ils ont notamment permis d'embellir la chapelle intérieure, inaugurée en 2012 et décorée de splendides fresques de style byzantin-russe tout à fait unique en France.
Une magnifique église en bois a également été édifiée dans le parc. Donation d'un entrepreneur russe, elle a été transportée, pièce par pièce, depuis la ville de Tver, au nord de la Russie. L'édifice est orné d'icônes qui en font un véritable chef-d'œuvre. Ouvert au public lors des offices et tous les week-ends. Renseignements au 09 66 84 04 87.
À signaler encore, toujours sur le plan du patrimoine, l'ancien atelier d'artiste de Jacques Froment-Meurice (un temps propriétaire du château devenu mairie). Le site appartient désormais à la Ville de Maisons-Alfort qui en a fait un centre de loisirs.
L'ancienne mairie-école (1843, agrandie en 1883), l'ancien moulin à huile du XVe modernisé au XVIIIe siècle, un temps transformé en "pompe à eau" pour le château, et le lavoir proche, acquis par la ville, valent également le coup d'œil.
Le viaduc édifié en 1848 pour la ligne de chemin de fer Paris-Lyon-Marseille, et ses dimensions spectaculaires (28 arches de 10 m d'ouverture et culminant à 33 m de haut), doublé en 1909 vu l'essor du trafic, et dans un autre registre, le rond-point Jacques Anquetil inauguré en 1988 orné d'une sculpture en bronze de l'artiste Alex Garcia, concluent ce tour d'horizon.
Pour ce qui est des loisirs ensuite, les sportifs ont à disposition une piscine permettant de conjuguer natation et farniente (renseignements au 01 60 47 87 75), des courts de tennis (réservation auprès du club local au 01 69 39 53 44) et un city stade.
Côté culture, la bibliothèque Jules Verne organise animations, rencontres et ateliers. Informations au 01 60 47 86 91. Quant à la Maison des Arts et de la Culture, elle accueille expositions et spectacles tout au long de l'année. Renseignements au 01 60 47 85 80.
Enfin, promeneurs et randonneurs sont à la fête. Dans la ville même, le parc de la mairie, le parc de la forêt et le parc du séminaire (le week-end seulement) se révèlent de très agréables lieux de promenade.
Au sud de la commune, les parcelles relevant de la forêt de Sénart que gère l'ONF sont à la fois d'une grande richesse écologique (faune et flore variées) et sont traversées de pistes adaptées pour certaines aux vététistes. Des animations pédagogiques sont par ailleurs proposées en saison. Cartes et renseignements auprès du centre de la Faisanderie au 01 60 75 54 17.
Reste enfin à appréhender la biodiversité de la vallée de l'Yerres (libellules, papillons, amphibiens, oiseaux nicheurs…).
Une liaison verte avec espaces de randonnées et loisirs est en finalisation mais de premiers secteurs sont déjà accessibles sur les berges. Renseignements au 01 69 83 72 00.
