SItuée sur la rive gauche de la Saône, entre Thoissey et Montmerle-sur-Saône, Guéreins, du latin "Guierrens" signifiant gué ou radeau, est fidèle à cette définition puisque c'est la première commune ouvrant les portes de la Dombes quand on vient des Pays Beaujolais, après avoir traversé la Saône. Son histoire, relatée depuis 1245 pour être une paroisse confirmée par Innocent IV où elle était un prieuré, n'a rien de marquant jusqu'en 1606, où la commune obtient deux foires par le Duc de Bourbon, puis reçoit la visite de l'archevêque de Lyon, Denis de Marquemont, en 1614. En 1762, elle comptait 80 foyers et son économie essentiellement agricole se partageait entre le blé et la vigne.
En 1789, Guéreins dépendait du Comté de la Bâtie en étant une communauté de l'élection de Bourg-en-Bresse. Le 2 avril 1829, c'est la concession du pont suspendu, entre la rive droite et la rive gauche de la Saône, qui sera ouverte à la circulation en 1832. Le 16 août 1849, Louis Napoléon Bonaparte s'arrête à Guéreins et fait don d'une cloche pour l'église alors en chantier. Cette église sera consacrée en 1851. L'école publique de filles et l'école catholique sont nées en 1887, alors que l'année 1890 voit la naissance du poète Pierre Aguetant. En 1897, la voie de chemin de fer reliant St Trivier de Courtes à Trévoux est inaugurée à Guéreins. La construction du pont métallique entre Belleville et Guéreins débute en 1904. Il sera ouvert au public en 1908. Le corps des sapeurs-pompiers est créé à Guéreins en 1921 et sera rattaché au SDIS actuel dans l'année 1995. Depuis, la commune augmente lentement sa population. C'est une commune résidentielle mais qui, en intégrant la Communauté de Communes Montmerle 3 Rivières, sait garder son identité et développer par le biais de cette intercommunalité, une économie de moyenne industrie.