Courcelles-lès-Lens est une commune du département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France, à 9 km au nord-ouest de Douai.
Limitrophe du département du Nord du nord-est au sud-ouest, son territoire de 5,5 km² est bordé au nord par le canal de la Deûle.
Contrairement à ce que suggère son nom, la localité ne voisine pas Lens, mais elle appartient au bassin très peuplé de l'agglomération Douai-Lens qui s'est développé au XIXe siècle… Pour autant, la commune compte encore des terres arables (42 % de sa superficie) et quelques hectares boisés…
Le village est apparu Moyen Âge comme siège d'un petit fief dont les seigneurs sont vassaux du comte d'Artois et effectuent des donations à l'abbaye d'Anchin.
Pour autant, c'est au XIXe siècle que s'opère un tournant historique avec l'implantation d'abord de sucreries puis, à partir de 1877, l'exploitation d'une mine, la fosse n°7 de la compagnie de l'Escarpelle (le puits sera fermé en 1948). Par ailleurs, en 1894, la création de l'usine Malfidano qui produit du plomb à Noyelles-Godault (mais qui empiète sur Courcelles) dope encore la démographie de la commune. Devenue Metaleurop, cette unité ne cessera son activité qu'au début du XXIe siècle.
Entre-temps, la localité a particulièrement souffert lors de la Première guerre, les bombardement entraînant destructions des habitations et usines et pollutions industrielles.
De nos jours, comptant près de 8200 habitants, Courcelles-lès-Lens poursuit sa mutation et dispose d'une offre de loisirs d'intérêt.
Sur le plan du patrimoine, la commune possède nombre de sites ou monuments qui reflètent son histoire contemporaine. C'est le cas des stèles dédiées aux métallurgistes et sidérurgistes victimes de leur travail et aux mineurs décédés lors de différentes tragédies ayant endeuillé la ville.
Quant à l'architecture des logements de la cité de la fosse n°7, constituée de barres de maisons en briques, elle est typique de la région…
Le vieux moulin, mentionné dès 1760, qui abritait une unité de minoterie et une autre produisant de l'huile de lin, et la borne Saint-Brayou, au lieu-dit de l'Alouette, qui rappelle l'existence des seigneurs de Courcelles au XIVe siècle sont les plus anciens sites patrimoniaux de la localité.
Côté religieux, outre l'oratoire dédié à Jeanne d'Arc, l'église paroissiale Saint-Vaast qui avait été édifiée en 1905 fut très endommagée lors de la Première guerre. Sa reconstruction dans un style néo-roman ne fut achevée qu'en 1931. On remarque le clocher orné de bandes lombardes, les baies supérieures des bas-côtés de la nef en forme d'œils-de-bœuf à six lobes et les petites rosaces sur les pignons. À l'intérieur, à voir enfin, le maître-autel monumental en chêne sculpté.
Retour au patrimoine civil avec l'ancienne mairie transformée en centre culturel (informations au 03 61 19 74 00) et surtout la "gare d'eau". Celle-ci fut aménagée au début du XXe siècle au niveau du canal en raison de l'important trafic fluvial lié à l'essor des industries. Dès 1907, quelque 200 péniches peuvent y amarrer et deux unités de chantier naval accompagnent l'essor du site.
À partir des années 1970, la gare d'eau et ses bassins ont été réhabilités en lieux de loisirs. Une base nautique dédiée notamment à la pratique du canoë y est implantée, entourée de sentiers pédestres, d'aires de jeux, d'un stand de tir. L'ensemble est le nouveau poumon vert et ludique de Courcelles… On mentionnera également d'autres structures sportives, comme un boulodrome, des terrains de football... Informations au 03 61 19 74 00.
Sur le plan culturel, des animations sont programmées tout au long de l'année à la médiathèque : contact au 03 61 19 74 70.
Pour les amateurs de pêche, le parcours à truites Fidèle Letombe est ouvert d'avril à octobre du vendredi au lundi. Renseignements au 03 21 40 52 38.
Pour des randonnées pédestres ou à deux roues, outre les espaces verts de la localité, sont accessibles des itinéraires sécurisés longeant par exemple le canal, ou reliant Courcelles aux autres grandes localités du bassin minier… Cartes et renseignements au 03 21 10 34 60.
À la mi-mai, sur cinq jours, fête foraine et animations traditionnelles (ducasse).
Le premier week-end de juillet, festival polynésien avec spectacles de danses et de chants et animations folkloriques et culturelles.