- La ville de Carmaux se trouve à la limite des plaines d'Aquitaine et du Massif Central, ce qui explique la présence de houille dans son sous-sol. Elle sert de point de contact entre le Ségala au Nord et la riche plaine alluviale du Tarn. Une petite rivière, le Cérou, la traverse d'Est en Ouest. Elle prend sa source près de la limite Nord-Est du département, non loin de Valence d'Albigeois et se jette dans l'Aveyron près de Milhars au Nord-Ouest.
- La ville a obtenu le label villes et villages fleuris "deux fleurs".
- Plus de 80 associations et autres partenaires vous proposent des animations toute l'année.
- Histoire :
- Les origines de Carmaux, selon toute vraisemblance, remontent au temps des Gaulois. Son nom proviendrait de celui d'un personnage gaulois Caramantus, nom latinisé et dont l'orthographe a varié au cours des siècles pour devenir Carmaux en 1848.
- Ce n'était, au tout début, qu'un hameau agricole de la rive gauche du Cérou. Cette rivière capricieuse changea souvent son cour au rythme de ses crues jusqu'à ce que l'une d'elle livre, par érosion, le secret des richesses du sous-sol : le charbon.
- Les riverains l'utilisèrent d'abord pour leur usage personnel puis le transportèrent pour le vendre vers Albi, Gaillac et Toulouse en 1245. Ce n'est qu'en 1752 que le chevalier de Solages obtint du roi Louis XV la première concession suivie par la suite de plusieurs autres. L'extraction du charbon s'organise alors et ne cesse de croître. Pour utiliser ce charbon, une verrerie est mise en exploitation en 1754. L'ère industrielle du XIXe siècle et la construction du chemin de fer favorisent le développement de l'industrie minière qui se poursuivra jusqu'en 1997. Pendant cette longue période, Carmaux a été le théâtre de rudes luttes ouvrières, syndicales et politique.