Des traces d'implantation... Une présence humaine est attestée dès le Néolithique. Dès le Xe ou XIe siècle, il aurait existé un prieuré bénédictin, dédié à Saint Barthélemy et rattaché à l'abbaye de Souillac (Lot). Située en zone frontalière entre le Quercy et le sud-est du Périgord, la paroisse fut le siège de cinq petites seigneuries. En 1360, ils sont sous la dépendance du Roi d'Angleterre. Mais, suite à de forts prélèvements d'impôts en mars 1369, les seigneurs se déclarent pour le Roi de France. Bouzic reprend des forces... Entre les tourments, les guerres, les révoltes, le recul de la peste, la population tend à survivre. Dans les archives, il est mentionné qu'en 1625, le seigle, l'avoine, l'orge et le blé sont les principales cultures. Il est noté qu'en 1701, la plantation de la vigne semble conquérir les coteaux. La paroisse compte alors 775 habitants. C'est avec l'arrivée du phylloxera vers 1880 que la population chute en passant à 507 habitants en 1901 et à 133 de nos jours.
Depuis cette large vallée du Céou où s'est installé le bourg, le flâneur passe dans un lieu de plénitude dès qu'il pénètre à l'intérieur des vallées adjacentes, aux coteaux abruptes et densément boisés. La route sinueuse suit comme un fil ces fonds de vallées étroites, occupées par des prairies jusqu'aux plateaux. Les zones de cultures et d'élevages s'organisent autour du bâti de style périgourdin avec une nette influence quercynoise. Les ondulations des plateaux donnent souvent des vues dégagées, conférant à ce paysage de solitude un aspect plus vivant et rassurant. La commune de Bouzic est surtout connue pour son marché de producteurs de pays qui anime toute la saison estivale.