- Sa situation :
- La ville de Bourgoin-Jallieu, qui compte 25392 habitants, est au centre de la région Rhône-Alpes, la deuxième sur le plan économique en France. Bourgoin-Jallieu se situe au carrefour de voies de communication modernes connues depuis l'Antiquité. A 20 minutes de l'aéroport de Saint-Exupéry, à 30 minutes de Lyon, Grenoble, Chambéry, à 90 minutes de Genève et 2h30 de Paris (par T.G.V.) et de l'Italie, Bourgoin-Jallieu sait jouer la complémentarité tout en préservant son identité de cité accueillante où il fait bon vivre.
- Pôle d'attraction du Nord de l'Isère, Bourgoin-Jallieu grandit et saisit les opportunités d'une croissance économique cohérente et harmonieuse. Si son passé est celui d'un centre commercial régional, son avenir est celui d'une agglomération moderne voulant garder sa spécificité et son originalité de ville moyenne et attirante.
- Choisir Bourgoin-Jallieu, c'est choisir les atouts de la région Rhône-Alpes avec une économie diversifiée, particulièrement orientée vers les techniques de pointe. Choisir Bourgoin-Jallieu, c'est aussi disposer d'équipements sociaux, médicaux, services administratifs et de formation de grande qualité. Choisir Bourgoin-Jallieu, c'est encore avoir la possibilité de découvrir la variété et la richesse de ses associations culturelles et sportives. Attractive par ses équipements : médiathèque, musée, conservatoire de musique, lycées, hôpital, clinique, stade, cinéma multiplexe, tribunal ; son environnement de qualité et par sa vie associative, culturelle et sportive riche et diversifiée, Bourgoin-Jallieu, située à proximité immédiate des autoroutes, des aéroports, et des gares SNCF occupe une position stratégique au coeur de la région Rhône-Alpes.
- Les zones d'activités se remplissent et accueillent, dans de bonnes conditions, des artisans et des entreprises régionales, nationales, ou internationales de différents secteurs. Les quartiers vivent, bougent, changent et se développent. Un tissu commercial varié anime la commune. Il suffit d'arpenter les rues piétonnes un vendredi ou un samedi après-midi pour mesurer le dynamisme commercial. Il y a moins de commerces de proximité, mais les magasins dédiés à l'équipement de la personne et aux loisirs se sont développés, bénéficiant d'une notoriété marchande qui s'étend bien au-delà des limites communales.
- Son histoire :
- Bougoin et Jallieu remontent à l'époque pré-romaine. Bourgoin s'appelait alors Bergusia, vraisemblablement du nom d'un dieu gaulois. Jallieu n'a été pendant longtemps qu'un lieu-dit de la "Terre de Bourgoin", ne trouvant son essor qu'au XVIIIe siècle.
- Les deux cités, réunies en 1654, se séparent en 1791 en pleine agitation révolutionnaire. Malgré tout, elles ne pourront jamais réellement être indépendantes et le 1er janvier 1967, les deux municipalités fusionnent.
- Des berjalliens célèbres :
- Frédéric Dard (1921-2000) : On ne présente plus Frédéric Dard, enfant de Jallieu et de Saint-Chef où il a choisi d'être inhumé. Au 75 rue de la Libération, une plaque signale sa maison natale et quelques mètres plus loin, un café, inauguré par Frédéric Dard arbore l'enseigne au nom du mythique San Antonio. Né en 1921, Frédéric Dard partage sa jeunesse entre Jallieu et Aillat, petit village près de Four, ses parents et sa grand-mère. Cette dernière lui donnera le goût des mots. Au fil des interviews et des livres, l'attachement du père de San Antonio à sa région natale revient avec force en multiples références : patronymes, accents, pâtissiers (les fameux "chaudelets") et autres tournures de langage, apparaissent au fil des pages autant de clins d'oeil à l'enfance. Objet-Dard : Implanté près de la médiathèque, cet "anti-monument funéraire", présente, gravés et peints en rose vif sur fond de granit vert foncé, 174 titres des romans de San Antonio. Oeuvre de Bertand Lavier, artiste contemporain de renommé internationale, Objet-Dard premier hommage public rendu à Frédéric Dard joue avec l'auteur de "L'année de la moule", "Du bois dont on fait les pipes" et autres "Morpion Circus", tout en assumant son héritage conceptuel avec un clin d'oeil appuyé à Marcel Duchamp.
- Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : Le 13 août 1768, Jean-Jacques Rousseau arrive à Bourgoin sous le nom de "Renou". Louis Donin de Rosières, l'ami de jeunesse auprès de qui il pensait trouver refuge, est mort depuis deux mois. Son fils Myriadec et son neveu Luc Antoine de Rosière de Champagneux, jeune maire de la ville, acceptent de l'accueillir. C'est à Bourgoin que Rousseau se "marie" avec sa compagne de toujours, Thérèse Levasseur. Cette union n'a jamais été le "premier mariage civil" que certains ont voulu voir. Jean-Jacques Rousseau séjournera ensuite à Maubec jusqu'en avril 1770. La ferme de Montquin est l'un des lieux qui permet encore le mieux de comprendre comment naît l'écriture de Rousseau, l'importance de la nature et de son cadre mêlée à l'énergie du désespoir. C'est dans cette tension perpétuelle que débutera la deuxième partie des Confessions.
- Gastronomie :
- La Brioche de Bourgoin : Le 18 octobre 1447, Louis II, Dauphin de France, entre à Bourgoin par la Porte Neuve monté sur un superbe cheval noir. Il est suivi de quarante cavaliers ; trente archers et dix arbeletiers. Viennent ensuite la Cour et la maison du Dauphin : de riches gentilshommes portant écusson armorié sur la poitrine. Le futur roi Louis XI séjournera à plusieurs reprises à Bourgoin et c'est en son honneur que les boulangers préparèrent un gâteau en forme de couronne, composé de farine, lait, miel, oeufs et levain, et décoré de pralines et de sucre blanc.
- Le Chaudelet : Cette galette a été conçue à la fin du XIXe siècle par un boulanger de Bourgoin, le Père Pitrougnard, qui, dit-on, malaxait sa pâte avec ses pieds. Il vendait ses gâteaux sur les quais de la gare de Bourgoin, en chantant "ils sont chauds les chaudelets, ils sont chauds". Le chaudelet est une petite galette de pâte brisée salée, aromatisée de grains d'anis. Longtemps pétrie, la pâte est mise en forme, puis pochée à l'eau bouillante et refroidie à l'eau froide. Les galettes sont ensuite égouttées et mises au frais plusieurs heures. Elles sont ensuite cuites et dorées dans un four à feu vif. Frédéric Dard, qui les appréciait, en a parlé dans ses livres et ne manquait pas d'en faire provision à chacun de ses passages à Bourgoin-Jallieu.
- L'Isernoix : Créé par l'Amicale des pâtissiers Nord-Isèrois, ce gâteau à la conservation parfaite fait la part belle aux produits "du terroir" : beurre, miel, oeufs, noix et s'enrichit d'une touche d'exotisme avec son caramel à la vanille et sa touche légère de chocolat.
- Le chocolat San-Antonio : Doux à l'intérieur (pralinée de noisette avec feuilletine, coeur de ganache lactée) et croquant à l'extérieur (chocolat noir), à l'image du commissaire San-Antonio, ce chocolat a été crée par Jean-Marc Scribante en hommage gourmand à Frédéric Dard.
- La Grand Dauphine : Fleuron du Dauphiné, cette liqueur, élaborée à base d'oranges douces et amères d'après une recette de 1855, a acquis ses lettres de noblesse en 1935, grâce à Maurice Chavin qui eut l'idée d'ajouter du cognac à la recette originale afin d'en accentuer la finesse. Pour apprécier toute la complexité de ses arômes, il est recommandé de la boire pure, dans un grand verre "ballon" ou frappée sur des glaçons.