Petit village qui se dresse fièrement au creux d'une éclaircie entre les forêts d'Ivry et de Roseux - situation à laquelle il doit son nom Bois-le-Roi, à l'origine Boscus Regis, devenu en 1163 Boscum Regis, était un domaine qui, avant la conquête normande, faisait partie des propriétés personnelles du roi de France, à sa libre disposition, contrairement aux biens de la Couronne. Cette commune trouve historiquement son origine dans des temps fort reculés puisqu'elle apparut en tant que circonscription dès le IXe siècle, époque où elle prenait la forme d'une association reposant sur le serment.
Elle se situe à 139 mètres d'altitude, s'étend sur 542 hectares dont 169 de forêts, et occupe une place intermédiaire entre le plateau de Saint-André et la vallée de l'Eure. A l'origine, existaient de nombreuses mares et puits qui permirent au village de pouvoir se développer et d'y organiser la vie quotidienne. En particulier, y travaillaient à domicile de nombreux "peigneux" ou "peigniers". L'eau posa cependant de réels problèmes qui ne furent résolus que vers les années 1955 - 1956.
Son église, dédiée à Saint Jean-Baptiste sous le patronage immémorial de l'abbaye de Marmoutiers fondée par l'illustre Saint Martin de Tours, possède une remarquable charpente à poinçon mouluré qui soutient la voûte. Elle renferme des vestiges datant des XVe et XVIe siècles dont un fragment de verrière polychrome. Sa flèche octogonale couverte d'ardoises monte doucement la garde au coeur de Bois-le-Roi.
Plus près de nous, la maison "La Linchine", près du carrefour de la rue de Fondgueux et du Chemin de la Mare rouge, est une construction particulière. Elle fut construite à Bois-le-Roi en 1963, sur des plans de l'architecte Claude Parent, pour Mme Bordeaux Le Pecq, artiste peintre qui y installa son atelier. Son toit, tout en courbes et en plans inclinés est inspiré du mouvement des vagues. Reconnue comme une oeuvre phare de l'architecture contemporaine, elle est à ce titre, inscrite au Patrimoine National de la France depuis 2010.
Calme et serein le village est riche d'activités sportives et culturelles :
Sa bibliothèque dont la fréquentation est une des plus importantes du canton.
Ses associations qui animent la vie de tous : gymnastique, sorties, repas, distractions variées, marche et randonnée, cyclisme.
Son comité des fêtes qui organise, le premier week-end de septembre, la "Fête du village" avec sa foire à tout ainsi que, en cours d'année, plusieurs manifestations à thème.
Sa Municipalité soutient aussi, chaque année, des expositions de peintures et de sculptures, deux trocs aux plantes et des concerts.
Enfin, tous les deux mois, chacun de ses résidents est informé de tous les évènements de la commune par la petite gazette "Les Echos des Forêts".
Le village bénéficie depuis 2004 d'un site Internet régulièrement primé et, pour la première fois en 2010, d'une "Première fleur", puis en 2012 d'une seconde.
De la très riche activité commerciale d'antan (hôtel-restaurant, mercerie, trois salles de bal, billards, cinq épiceries…), le village a gardé son bureau de poste, sa boulangerie et son épicerie bar-tabac. En 2011, sont venus s'y ajouter une coiffeuse et une infirmière, en 2012 c'est l'installation d'un kinésithérapeute qui complète ces structures et offrent ainsi à tous un sympathique accueil et un réel service.
La population était au nombre de 575 habitants en 1831, 297 en 1936, 813 en 1999, 930 en 2007 et plus de 1050 aujourd'hui.