Druèla, le vieux chef lieu de ce territoire était Ampiac. Druelle est un centre récent.
Druelle, sur le passage du camin rodanés, chemin de Rodez à Villefranche, appartenait en 1171 à la famille de Saint-Paul. Bonnecombe y avait des droits. Au XIIIe siècle, les La Barrière en étaient seigneurs. De la fin du XIIe au XVe siècle, les Rossinhol et les Bournazel, du Bourg de Rodez, en furent coseigneurs. Les Viguier (fin XVe siècle-1565) succédèrent aux Bournazel. Les Girard ou Guisard y eurent des droits (1520-1578). Les Rossinhol se maintinrent jusqu'à la fin de XVIe siècle. Pierre Rodat receveur des décimes (impôts ecclésiastiques), acquit la terre avant 1614. En 1634, Guillaume Rodat y acheta une métairie à Jean Salvan, d'Espalion, qui l'avait reçue d'Antoine Salvan, architecte de la cathédrale de Rodez, son grand-oncle (et qui l'avait acquise en 1510). Sainte-Emilie de Rodat naquit à Druelle le 6 septembre 1787. Chapelle domestique. Il y avait une tour à Druelle en 1513.
Différentes archives permettent d'avancer que Balsac était le chef-lieu d'un "ministerium" à l'époque carolingienne. En 1838, Pépin, roi d'Aquitaine, avait attribué la paroisse à l'abbaye de Conques, laquelle a nommé en fait les curés de Balsac jusqu'en 1789.
Son nom, viendrait de Balssa ou Balzac, et aurait pour origine une ancienne abbaye près de Saint-Géron en Haute-Loire d'où sont partis des habitants vers l'an 1000, pour les gorges du Viaur.
Quand on se rend à Balsac et que se dessine au détour d'un virage le village, un ensemble de tours hautes attire spontanément l'œil : le clocher de l'église et près de lui un donjon carré et plusieurs tours rondes adjacentes, le château.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2007. Si l'origine des fondations semble dater du XIVe siècle, sa façade sud de style renaissance a été fortement remaniée, percée de fenêtres à meneaux. A noter la porte d'entrée actuelle, encadrée de pilastres et surmontée d'un petit pigeonnier carré. Le château est actuellement résidence privée.
Mais le bijou de Balsac, moins visible au regard, se découvre au travers des chemins à flan de vallon : le prieuré du Sauvage, datant de la fin du XIIe siècle et construit par les moines de l'ordre de Grandmont. En cours de restauration depuis 20 ans par "les amis du Prieuré du Sauvage", l'édifice ouvert au public accueille de nombreuses manifestations festives et culturelle.