Avignonet-Lauragais (en occitan Avinhonet de Lauragués) se situe sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (Voie d'Arles, Via Tolosa), dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Avignonetains.
Cette commune de l'aire urbaine de Toulouse est située dans le Lauragais entre Toulouse et Castelnaudary à l'extrême nord-est du département de la Haute-Garonne à la frontière du département de l'Aude sur la route départementale 813 (ex Route nationale 113) au bord de l'autoroute des Deux Mers. Situé sur la route vers la mer Méditerranée, le village est visible depuis l'autoroute par la présence de plusieurs éoliennes entraînées par le vent d'Autan qui balaie la plaine. Non loin, une autre voie de communication, le canal du Midi, passe au pied du village. Le Port-Lauragais est une halte autoroutière et portuaire située sur la commune. La commune fait partie du Pays Lauragais.
Le blé est la principale culture de la plaine du Lauragais dès l'époque gallo-romaine. Mais c'est au XVe siècle que le pastel rend la région riche. On nomme alors la région "Pays de cocagne". Mais l'indigo venu d'Amérique concurrence le pastel et le blé redevient la principale ressource du pays à partir du XVIe siècle.
Outre la magnifique église gothique Notre-Dame des Miracles (XIVe-XVIe siècles), Avignonet possède un patrimoine historique intéressant, témoin de son passé riche et tumultueux : les vestiges des remparts (XIIIe et XVe siècles) et du château fort (XIe siècle), la tour en poivrière portant la statue du croisé, les maisons à colombages et les demeures du XVIIe et XVIIIe siècle.
Le village est connu pour le massacre des inquisiteurs du catharisme. Le 28 mai 1242, le tribunal d'inquisition, dirigé par Guillaume Arnaud et Étienne de Saint-Thibéry se tenait dans la cité. Plusieurs hommes, dirigés par Pierre-Roger de Mirepoix et aidés par les gens d'Avignonet, massacrent pendant leur sommeil les inquisiteurs et leur suite, à coups de hache, faisant ainsi onze victimes. Ce ne fut que l'un des derniers sursauts de résistance avant le siège de Montségur, qui se termina par un bûcher destiné aux cathares réfugiés dans la place, le 16 mars 1244.