Ville d'Art et d'Histoire, Arles est réputée pour la richesse de ses vestiges antiques et romans. La ville compte en effet plusieurs monuments inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO : son amphithéâtre romain (les arènes) ; son Théâtre antique ; les Alyscamps, allée bordée de sarcophages ; les Cryptoportiques, réseau de galeries souterraines soutenant le forum antique ; les Thermes de Constantin, le portail et le cloître Saint-Trophime. L'église Saint-Trophime, d'architecture romane, constitue une étape importante sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Arles propose un large choix en matière de musées comme le musée de l'Arles et de la Provence antiques, le Museon Arlaten (art traditionnel et culture provençale), le musée Réattu (art contemporain), le musée camarguais.
De nombreux endroits de la ville, comme le jardin de la maison de santé (espace Van Gogh), la place du forum, les quais du Rhône ou encore les arènes, ont été immortalisés par les célèbres toiles de Van Gogh lors de son séjour à Arles. Tout un circuit Van Gogh est proposé dans la ville, avec des panneaux représentant les oeuvres de l'artiste aux différents lieux où il était inspiré.
Située aux portes de la Camargue, la ville a conservé ses traditions : fête des Gardians, fête du Costume ou encore ferias de Pâques et du riz, corridas dans les arènes. Capitale de la photographie, Arles organise les rencontres internationales de la photographie, célèbre événement regroupant expositions, soirées et colloques consacrés à cet art.
Plus grande commune de France en termes de surface, Arles prend place en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au cœur du département des Bouches-du-Rhône. Importante ville touristique, elle se situe à une trentaine de kilomètres de Nîmes, dans la Camargue historique.
Labellisée Ville d'Art et d'Histoire, Arles fut à l'âge du fer l'une des principales cités du pays avant de devenir un important site de la Gaule romaine sous Jules César. Annexée à la France à partir du XVIe siècle, la commune n'a cessé d'évoluer au fil des siècles. Cité viticole, Arles est aujourd'hui principalement tournée vers le tourisme et la photographie, dévoilant à ses visiteurs un important patrimoine historique et antique dont une partie est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Animée, la cité camarguaise est également appréciée pour sa vie culturelle intense et très développée qui propose des événements tout au long de l'année. Attachée à ses traditions provençales et camarguaises, la ville d'Arles continue de préserver quelques productions anciennes à l'instar des santons pour les crèches de Noël. Quelques AOC témoignent de la richesse de sa gastronomie, comme le taureau de Camargue apprécié dans les gardianes ou encore l'huile d'olive des Baux de Provence et le riz de Camargue.
Fer de lance du tourisme arlésien, le patrimoine romain et roman de la ville est intégralement inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Huit monuments sont ainsi concernés, à commencer par l'amphithéâtre romain. Construit vers 80 avant J.-C., il est également classé aux Monuments Historiques. Entièrement restauré, il est le monument le plus visité de la commune et accueille encore aujourd'hui de nombreux spectacles. Datant de la même époque, le théâtre romain, classé aux Monuments Historiques, peut encore être visité. On y découvre des vestiges du scellement de l'autel aux cygnes au cœur de l'orchestra ou encore deux colonnes rappelant la centaine d'autres qui décoraient la scène. Comme l'amphithéâtre, il sert aujourd'hui de lieu de spectacles.
Bains romains du IVe siècle avant J.-C., les thermes de Constantin prennent place au bord du Rhône. Classés aux Monuments Historiques, ils présentent encore le caldarium et ses piscines, ainsi que des parties encore non fouillées aujourd'hui. Des restes de l'ancien forum romain subsistent dans la ville avec la présente de cryptoportiques classés.
Édifice roman, l'église Saint-Trophime est elle aussi un vestige antique. Classée aux Monuments Historiques et au patrimoine mondial, elle dévoile une architecture datant en majeure partie du XIIe siècle, prenant place sur les vestiges d'une basilique du Ve siècle. Des éléments gothiques ont ensuite été ajoutés, notamment au niveau du chevet. A l'intérieur, vous pourrez notamment apprécier des tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle classées aux Monuments Historiques et représentant des éléments de la vie de la Vierge. Les remparts du castrum romain et l'exèdre romain font également partie de ce patrimoine.
Considérée comme l'un des plus vieux édifices religieux d'Arles, l'abbaye Saint-Césaire est un ancien monastère de femmes fondé au VIe siècle. L'édifice qui dévoile également une basilique paléochrétienne est classé aux Monuments Historiques.
On découvre d'autres églises d'importance dans Arles, comme celle de la Major classée aux Monuments Historiques et à l'UNESCO. Consacrée sur un ancien temple roman dans le courant du Ve siècle, elle a été modifiée au XIIe siècle avant d'être érigée en collégiale au milieu du XVIe siècle. Elle dévoile de beaux éléments de style roman, ainsi qu'une façade de style Louis XIII. Egalement classée, l'église Saint-Julien a été reconstruite au XVIIe siècle et sert de salle de spectacles et d'expositions. De style gothique, l'école des Dominicains date de la fin du XVe siècle et est aujourd'hui désaffectée. Classée, elle peut encore être visitée aujourd'hui.
Plusieurs musées de grand intérêt prennent place à Arles, à l'instar du musée Réattu. Installé dans l'ancien grand prieuré hospitalier du XVIIe siècle, le site dévoile des collections du peintre arlésien du même nom, ainsi que des dessins de Pablo Picasso. Le musée est également dédié à la photographie, ainsi qu'à l'architecture.
Musée archéologique, le musée départemental Arles Antique dévoile l'ensemble des collections archéologiques découvertes à Arles.
Dédiée au peintre du même nom, la fondation Van Gogh propose des œuvres du peintre néerlandais, ainsi que des peintures contemporaines.
Centre ethnographique, le Museon Arlaten a été créé au XIXe siècle par Frédéric Mistral. En rénovation jusqu'à 2019, il dévoile ses collections dans d'autres sites de la ville.
Classés ou inscrits aux Monuments Historiques, plusieurs hôtels particuliers de la Renaissance ou de la période classique prennent place dans la ville. On notera par exemple l'hôtel Courtois de Langlade, aujourd'hui siège de la sous-préfecture, la Rotonde qui sert désormais de temple protestant ou encore la verrerie de Trinquetaille du XVIIIe siècle.
Cinq réserves naturelles prennent également place sur le territoire d'Arles, celles de Camargue, des Coussouls de Crau, des Marais du Vigueirat, de L'Illon et de la Tour du Valat.
Le marché se tient les mercredis et samedis matin et est l'un des plus grands de Provence.
Les traditionnelles Oursinades se tiennent chaque année vers le 23 mars, à deux pas du célèbre pont Van-Gogh et au bord du canal d'Arles à Bouc. Journée Festive, dégustation d'oursins et de vins blancs du terroir arlésien.
Deux ferias ont lieu à Arles, lors du week-end de Pâques et la seconde en septembre.
Au 1er mai, la fête des gardians est le théâtre de l'élection de la reine d'Arles tous les trois ans.
Début mai, la ville accueille le festival international de la photo de nu.
Jazz in Arles prend place à la mi-mai.
Début juillet, ce sont les rencontres internationales de photographie d'Arles, qui célèbrent leur 50ème anniversaire en 2019, qui s'installent, ainsi que Voies off, le festival off de la photo (jusque fin septembre).
Mi-juillet, le festival des Suds propose une semaine de musique.
A la fin août, découvrez Arelate, les journées romaines d'Arles et le festival du Péplum (dans le théâtre antique).
En septembre, place au festival du cheval et de la Camargue gourmande ainsi qu'à la fête des prémices du riz.
Mi-septembre, le marché de la céramique d'Arles : seront présents, 33 potiers de toutes techniques confondues : sculpture, grès, raku, terre vernissée, art de la table, bijoux, porcelaine, terres mêlées... Nombreuses animations autour de la terre.
Le festival de la Harpe se tient fin octobre.
De fin novembre à début janvier découvrez le salon des santonniers.
Drôles de Noël en décembre dévoile un marché artisanal et des animations.
Exposition Van Gogh et les Étoiles
- Du 1er juin au 8 septembre 2024
- 35ter Rue Dr Fanton, Fondation Vincent van Gogh Arles
- En commémoration des 150 ans de l'impressionnisme, la Fondation Van Gogh s'apprête à accueillir une œuvre emblématique de Vincent Van Gogh. Prêtée généreusement par le musée d'Orsay, "La Nuit étoilée", l'une des toiles les plus célèbres du maître impressionniste, prendra ses quartiers au sein de la Fondation Van Gogh à l'occasion de l'exposition "Van Gogh et les étoiles". - Peinte en 1888 sur les rives du Rhône pendant le séjour arlésien de l'artiste, "La Nuit étoilée" est un chef-d'œuvre reconnu pour sa poésie visuelle et son utilisation expressive de la couleur. Le musée d'Orsay a décidé de prêter cette œuvre exceptionnelle à la Fondation Van Gogh dans le cadre de l'exposition qui se déroulera du 1er juin au 8 septembre 2024. - Tout au long de l'année prochaine, le musée d'Orsay orchestrera un déploiement de ses collections dans plusieurs musées, insufflant ainsi une nouvelle vie aux trésors impressionnistes pour célébrer cet anniversaire important. - Van Gogh et les étoiles, une exposition à découvrir du 1er juin au 8 septembre 2024 - L'exposition "Van Gogh et les étoiles", prévue à Arles du 1er juin au 8 septembre 2024, plonge dans l'enthousiasme du XIXe siècle pour l'astronomie, exploré par les artistes et les érudits de l'époque. - Du 1er juin au 25 août 2024, La Nuit étoilée sur le Rhône de Vincent van Gogh sera présentée pour la première fois à Arles depuis sa création. - Ce chef d'œuvre est un prêt exceptionnel du musée d'Orsay dans le cadre de l'événement national Les 150 ans de l'impressionnisme initié par le ministère de la Culture et le musée d'Orsay. - Cette exposition mettra en lumière des œuvres remarquables d'artistes tels qu'Edvard Munch, Robert Delaunay, Kasimir Malevitch, Georgia O'Keeffe, Helen Frankenthaler, Gustave Doré, Vassily Kandinsky, et Jean-François Millet, illustrant ainsi la fascination commune pour le cosmos au cours de cette période artistique et intellectuelle.
Festival OFF - Habiter - AECP/ANNE ELIAYAN CHRISTIAN PIC
- Du 24 juin au 23 septembre 2024
- 8 Rue De la Liberté, Arles Gallery
- Il est question de logement, de demeure, d'un endroit où l'on réside, élire domicile, s'établir, se fixer, s'installer, loger, séjourner, nicher, gîter, en un mot résumant le tout : vivre.
Le Monde Flottant
- Du 27 juin au 29 septembre 2024
- 12 Rue Plan de la cour, Galerie Anne Clergue
- De New York à Bénarès, en passant par Cracovie, Michael Ackerman convoque une émotion singulière dans chacune de ses images. Révélé en 1999 par son livre End Time City publié chez Delpire, il nous livrait son expérience indienne de Bénarès, hors du temps, d'un monde halluciné. Ce n'est ni le lieu, ni le contexte qui priment chez le photographe mais l'atmosphère qui s'en dégage. Ces photographies se regardent avec lenteur, comme un film qui défilerait sous nos yeux. Aucun instant volé chez lui. Ce n'est pas l'oiseau que photographie Ackerman, c'est le vol, la densité de l'air qui rend ces situations fantomatiques, comme suspendues.
Exposition de Photos de Palmyre de Nicolas Camoisson
- Du 27 juin au 30 septembre 2024
- 50 Rue Du refuge, De natura rerum
- Cinq ans après Noria, Nicolas Camoisson revient à Arles avec une sélection de photographies de Palmyre et des calligraphies. - Vernissages le vendredi 28 juin et le mardi 2 juillet à 18h.
Exposition Jean-Claude Gautrand - Libres Expressions
- Du 29 juin au 6 octobre 2024
- 10 Rue Du Grand Prieuré, Musée Réattu
- Jean-Claude Gautrand (1932-2019) a joué un rôle majeur dans la reconnaissance et l'histoire de la photographie en France. Partageant la vision d'Otto Steinert sur la photographie subjective, il fonde le groupe Gamma en 1963, puis le groupe d'avant-garde Libre expression, avant d'adhérer en 1964 au Club des 30 x 40, dont il devient le vice-président. - Il fait partie, en 1970, de la toute première équipe des Rencontres d'Arles. À partir de là, il mènera en parallèle son travail photographique personnel et une activité de journaliste et d'historien de la photographie. Auteur de nombreux livres, il est un de ceux qui ont œuvré pour faire reconnaître la photographie en tant qu'expression artistique à part entière. L'histoire entre Jean-Claude Gautrand et le musée Réattu date de cette année 1970 qui voit la fondation des Rencontres d'Arles, où il expose dès 1971. Pendant près de cinquante ans, il fut l'infatigable témoin de ce festival emblématique, accumulant - Des archives exceptionnelles, que son épouse Josette Gautrand a offertes au Centre de Recherche et Documentation du musée en 2022. - L'exposition propose donc une double entrée dans l'univers du photographe : Gautrand l'artiste, par la présentation de plus de 200 photographies de 1957 à 2010, appartenant aux collections du musée, des Rencontres d'Arles et de Madame Gautrand ; Gautrand l'observateur, qui offre un point de vue privilégié sur l'histoire de la photographie à Arles. - Ses séries, qu'elles soient puissamment graphiques comme Métalopolis ou L'Assassinat de Baltard, plus conceptuelles comme Le Galet, ou intimistes et picturales comme Le Jardin de mon père, témoignent des qualités et du parcours de ce grand photographe, auquel la Ville d'Arles et les Rencontres entendent rendre un hommage sincère à travers cette exposition. - « Cette exposition fait partie de la séquence « Arles Associé » des Rencontres d'Arles »
Exposition Tshepiso Mazibuko - ho Tshepa Ntsheped ya Bontshepe [to Believe in Something That Will Never Happen]
- Du 1er juillet au 29 septembre 2024
- Boulevard Emile Combe, place Lamartine, espace monoprix
- Un regard sur la génération sud-africaine post-apartheid des born free, qui contient le traumatisme et les séquelles de la ségrégation.
Exposition Wagon-bar - une Petite Histoire du Repas Ferroviaire
- Du 1er juillet au 29 septembre 2024
- 65 boulevard Émile Combes, CROISIÈRE
- Si l'histoire de la restauration ferroviaire débute dans les buffets de gare, les repas sont servis à bord des trains dès les années 1860 aux États-Unis avant de progressivement se généraliser dans le monde. En Europe, la Compagnie internationale des wagons-lits fait office de pionnière dans ce domaine. Ses voitures-restaurants et leur représentation incarnent une figure centrale de l'imagerie et de l'imaginaire attachés aux chemins de fer. Associée aux Arts de la table, au service et à une décoration intérieure raffinés, la nourriture constitue le socle du luxe ferroviaire dont l'âge d'or se situe dans l'entre-deux-guerres. Avec les années 1950, de nouvelles formules apparaissent et de nombreuses innovations remettent en question l'approche traditionnelle de la restauration embarquée : voitures-buffets, voitures bar-snack, vente ambulante et plateaux-repas répondent alors aux évolutions des pratiques alimentaires des voyageurs. Les années 1970 constituent une rupture majeure avec la disparition de la cuisine dans les trains dérivée du modèle aérien et de la modernité qu'il incarne. Manger à bord d'un train représente à plus d'un titre une révolution en mouvement ! - Les photographies et archives présentées dans l'exposition sont issues des fonds de l'ancienne Compagnie internationale des wagons-lits et du Service Archives Documentation du groupe SNCF. À mi-chemin entre photographie industrielle et photographie publicitaire, ces images ont d'abord pour fonction d'incarner la modernité en mettant en scène la nouveauté, permanente. Bien sûr, les compagnies dévoilent ce qu'elles veulent bien montrer : une réalité construite d'un univers ferroviaire idéal et sans aspérité. Mais celles-ci dessinent aussi une histoire de l'innovation, du travail, mais également une histoire esthétique, culturelle et du design. Plus que de simples reflets d'innovations successives, ces photographies documentent leur temps. Plus encore, elles font les différentes époques tout autant qu'elles en témoignent. - Arthur Mettetal
Exposition Répliques – 11/03/11 des Photographes Japonaises et Japonais Face au Cataclysme
- Du 1er juillet au 29 septembre 2024
- 18 Place Félix-Rey, espace van gogh
- Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 – l'un des plus forts jamais enregistrés – secoue la côte nord-est du Japon et la région du Tōhoku. Le fond du Pacifique se fracture sur plus de 500 km de long et 200 km de large, déclenchant un tsunami qui atteindra par endroits 30 m de haut et détruira tout sur son passage, jusqu'à une dizaine de kilomètres à l'intérieur des terres. Quatre explosions et trois fusions de cœur dans la centrale de Fukushima Daiichi entraînent un accident nucléaire qui provoque des rejets radioactifs dans l'air, la terre et la mer et dont on ne mesure toujours pas, treize ans plus tard, les effets réels sur les populations concernées. 19 765 personnes sont mortes et 2 553 ont été portées disparues. - Parce que c'était une catastrophe de l'ordre de l'impensable, les artistes japonaises et japonais se sont mobilisés rapidement pour exprimer à travers différents supports leur désarroi et leur sidération. Parmi eux, de nombreux photographes se sont rapidement rendus sur place, y sont revenus à plusieurs reprises durant toutes ces années écoulées afin de continuer à documenter les effets de la dévastation et de la contamination, les efforts de reconstruction ou de réhabilitation, mais aussi la discrimination due à la migration. Ces signes de résilience mais aussi, dans un second temps, de résistance, la scène photographique japonaise ne les avait pas affichés avec un tel engagement depuis les années Provoke. Il fallait, en quelque sorte, constituer une mémoire visuelle pour rendre compte à la fois du visible – la disparition d'êtres humains, l'effondrement ou la transformation du paysage –, mais aussi pouvoir révéler l'invisible – la radioactivité et ses conséquences. - Présentée pour la première fois à Arles, l'exposition collective Répliques – 11/03/11 propose de porter au regard du continent européen cette tragédie dont les répercussions sociétales et environnementales n'ont pas fini de hanter les Japonaises et Japonais. Comme des répliques sans fin. - Philippe Séclier et Marina Amada
Exposition Uraguchi Kusukazu - ama
- Du 1er juillet au 29 septembre 2024
- Abbaye de montmajour, Route de Fontvieille
- Depuis plus de trois mille ans, les ama, « femmes de la mer » japonaises, peuplent les rivages de l'archipel, plongeant en apnée à la recherche d'algues et d'ormeaux. La place à part qu'elles occupent dans l'imaginaire nippon, leur lien sensuel à l'eau, leur intrépidité et leur souveraineté ont, au fil des siècles, fasciné les poètes et les artistes. Le photographe japonais Uraguchi Kusukazu, originaire de Shima (préfecture de Mie), sur la côte du Pacifique, a consacré plus de trente années à documenter la vie des ama de sa région, sous ses aspects les plus divers : plongées en eaux profondes, récoltes près du rivage, portraits, scènes collectives sur la plage et dans l'amagoya – espace de repos exclusivement féminin –, relation quotidienne au shintoïsme, culminant en été au moment des fêtes matsuri (fêtes d'été). Ses photographies mettent en lumière les pratiques séculaires des ama tout en capturant leur énergie de chaque instant. Nourri par leur vitalité et la confiance qu'elles lui ont accordée, il a développé un langage visuel marqué par l'intensité et l'expressivité : noirs et blancs contrastés, décadrages, gestes saisis dans leur spontanéité ancrent les ama dans leur époque – les années 1970 et 1980 principalement – tout en rendant hommage à leur féminité puissante et assumée. - Riche de plusieurs dizaines de milliers de photographies consacrées au sujet, l'archive de Uraguchi est restée inexplorée depuis son décès. Elle est au départ d'une exposition inédite, qui nous mène à la rencontre de femmes hors du commun dont l'interaction harmonieuse avec leur environnement constitue aujourd'hui une source d'inspiration. Cette redécouverte permet aussi d'aborder la photographie japonaise par le biais d'un des aspects essentiels de son histoire, celui de la pratique amateur dont Uraguchi, par son engagement dans divers réseaux de photo-clubs, fut un extraordinaire représentant. - Sonia Voss
Le Festival Off
- Du 1er juillet au 29 septembre 2024
- Différents lieux de la commune
- Le premier objectif sera de regrouper les propositions et les événements dans des axes de communication tels qu'un catalogue papier, un complément numérique et des partenaires médias. La Kabine cherche également à créer plus de zones de rencontre, de convivialité et de partage, à l'instar du début du festival. Le Off doit incarner cette fédération et les festivités associées. La Kabine a à cœur de soutenir les artistes et les photographes, et est heureuse de mettre en place un soutien photographique avec le Prix Révélation Saif x La Kabine. - Programmé détaillé à découvrir en ligne.
Le parc ornithologique de Pont de Gau, près des Saintes-Maries-de-la-Mer, avec près de 1200 flamants, un parcours pédestre inoubliable.
L'hôpital psychiatrique de Saint-Paul-de-Mausole près de Saint-Rémy, où Van Gogh a été interné, et où il a peint de très nombreuses toiles.
Le marais du Vigueirat propose une découverte de la nature au bord de la Camargue.
Le village des Baux-de-Provence ainsi que le spectacle sons et lumières au château et aux carrières de lumières.
Les Saintes-Maries-de-la-Mer, son église fortifiée et son pèlerinage des gitans le 24 mai.
Aigues-Mortes, ancien départ pour les croisades, sa ville fortifiée, ses marais salants.