L'origine de Técou remonte au XIIIe siècle par Henry II de Montfort, sous le paréage de l'abbé de Candeil. L'abbaye de Candeil, en albigeois, de l'ordre des Citeaux, filiation de Clairvaux avait été fondée en 1152 et le frère Gausbert en fut le premier abbé. Celle de Clairvaux dut son établissement à St Bernard en 1115. Citeaux, de l'ordre de St Benoît remontait à 1098. L'abbaye de Candeil est une abbaye cistercienne, les moines étaient spécialisés dans la culture du vin, comme en Bourgogne à Nuits-Saint-Georges.
L'origine de Técou en 1277 montre un bâti du bourg en bastide, avec un plan circulaire afin de dominer la plaine en contrebas. Une seule entrée dans le village était admise, par protection du lieu. La fonction religieuse et de défense militaires sont mêlées au Moyen-Âge.
On note sur la place du village la présence d'un édifice très ancien avec des contreforts et des meurtrières. De l'angle de cette demeure en brique imposante et allongée, on peut voir la plaine de Gaillac en contrebas. Une vue remarquable et saisissante à ne pas manquer, au dessus d'un parc de buis et de chênes centenaires à admirer.
Dès l'arrivée depuis la route de Gaillac-Graulhet, la bastide de Técou, connue par sa cave légendaire, puise en fait son savoir-faire dans celui des moines cisterciens de l'abbaye de Candeil, l'histoire l'a quelque peu oblitéré. On peut admirer la bastide de Técou depuis la route, sur sa fière motte médiévale, avec le clocher de l'église Saint-André plus récent, car reconstruit.