Montaigu :
- Situation géographique :
- D'une superficie de 303 hectares, la ville de Montaigu, chef lieu de canton, compte près de 5000 habitants.
- Elle bénéficie d'une situation géographique idéale : à 50 minutes des plages vendéennes, à 30 minutes de Nantes, Cholet, La Roche-sur-Yon, à 3h50 de Paris par la route et à 2h30 en train, à 3 minutes de l'A83 et à 20 minutes de l'A87.
- Histoire :
- Les invasions barbares de la fin du VIIIe siècle détruisirent le petit bourg commercial qui s'était développé à l'époque gallo-romaine et qui deviendra Saint-Georges-de-Montaigu.
- Au Xe siècle, le seigneur local serait venu s'installer à Montaigu pour profiter de sa situation, sur un éperon rocheux. Montaigu vient du latin mons acutus signifiant mont acéré. Le seigneur de Montaigu y installa son château, symbole de sa demeure mais aussi édifice de défense de la population vivant derrière les remparts. Autour du seigneur, de ses pouvoirs exécutifs et judiciaires, gravitait une cour importante de soldats en armes, d'administrateurs des terres et de sympathisants qui s'installèrent dans le château ou à proximité. Leur présence amena le développement d'une vie commerciale intense. Ainsi, l'implantation du seigneur local à Montaigu a fait de la ville le centre du pouvoir exécutif, de l'administration seigneuriale et du commerce.
- A partir du XVe siècle, son état de ville close protégeait ses habitants des courses ennemies et des attaques de brigands en faisant un point fort et défendu. L'administration du seigneur de Montaigu collectait l'impôt dans les campagnes alentours.
- A partir du XVIe, le roi tenta de limiter l'indépendance seigneuriale en diffusant son pouvoir dans tout le royaume. Celui-ci fut divisé en sénéchaussées ou en bailliages pour rendre la justice royale. Montaigu était alors le centre d'une sénéchaussée jusqu'à la révolution et on y rédigea les cahiers de doléances de toute la région. La ville comprenait un tribunal et des prisons.
- Depuis le XVe siècle et l'ouverture de classes par le seigneur de Montaigu, la ville est aussi reconnue pour ses nombreuses écoles. Au cours du XIXe siècle, ces activités se développèrent et la ville devint un centre scolaire de la région.
- Après la révolution, la ville fut sous-préfecture de 1800 à 1810. Ce statut entraîne la présence de toute une administration dont un tribunal judiciaire. Le départ de cette administration diminua incontestablement l'influence de la ville sur la région, mais elle resta le centre des affaires grâce à de nombreux notaires, médecins… Elle demeura encore un centre du commerce important avec ses marchés et ses foires, capitales pour le développement agricole de la région. Le XXe siècle consacra la vocation économique de la ville. Les fabriques familiales cachées au fond des jardins de la vieille ville furent contraintes de s'installer en périphérie pour grandir et prospérer. Au XXe siècle également, l'hospice de Montaigu fût modernisé et agrandi. Montaigu est encore aujourd'hui appréciée pour ses services médicaux hospitaliers et libéraux.
- De cette situation centrale que l'histoire a façonnée, Montaigu a gardé sa fonction de pôle d'activité industrielle, commerciale, administrative, éducative et de santé.
Saint-Hilaire-de-Loulay :
- Saint-Hilaire-de-Loulay pourrait aussi s'appeler "Saint Hilaire les sept Châteaux" en raison du nombre important de ses belles demeures édifiées sur la commune.
- Saint-Hilaire-de-Loulay est située à la limite de la Vendée et de la Loire-Atlantique, par 47 degrés de latitude nord et 1,20 degré de longitude ouest. La commune qui s'étend sur 4 062 ha est arrosée par plusieurs ruisseaux : le Loulay, le Riaillé, le Blaison, l'Osée et par la rivière de la Maine aux rives ombrageuses sur 8 km.
- Dans ce parcours, la rivière était autrefois coupée et rendue guéable par le pont de Sénard et par les chaussées dont les plus importantes étaient celles de l'Ecornerie et de Heudin.