Construit dans la seconde moitié du XIXe siècle sur la rive droite du Rhône, à Saint-Genis-Laval, le fort de Côte-Lorette est un ancien ouvrage militaire qui faisait autrefois partie du système Séré de Rivières, un plan de sécurité des frontières françaises.
Installé sur une colline de près de 300 mètres d'altitude, il permettait de contrôler les routes de Saint-Etienne et Givors et pouvait accueillir une centaine de militaires. Le 20 août 1944, le site s'est tristement illustré en devenant le lieu de massacre de 120 résistants et otages par l'armée allemande qui incendia par la suite le bâtiment.
Aujourd'hui surmonté d'un château d'eau, le fort de Côte-Lorette a été en partie transformé en jardin public et parcours de santé avec neuf agrès en bois. Le bâtiment en lui-même sert quant à lui d'atelier communal, tandis qu'un mémorial dédié au massacre des prisonniers a été érigé.