Le phare de Saint-Mathieu est situé à l'extrémité de la pointe du même nom, sur la commune de Plougonvelin, dans le Finistère, au nord de la rade de Brest.
Il a été édifié en 1835 sur le site d'une ancienne abbaye, et il s'agit d'un des phares les plus importants des côtes françaises, permettant d'une part de sécuriser l'accès au goulet de Brest et d'autre part d'indiquer la "route" à suivre pour s'engager dans le rail d'Ouessant.
L'actuel édifice est loin d'être le premier à avoir été implanté à cet endroit stratégique : dès 1157, le duc de Bretagne avait autorisé les moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Mathieu à entretenir un feu puis, en 1250, les religieux avaient placé un fanal au sommet d'une tour carrée haute de 40 m.
Un autre phare fut aménagé en 1740.
L'actuel a été achevé en 1835, électrifié en 1932 et automatisé en 1996.
Protégé au titre des monuments historiques, de forme cylindrique, il a été construit en partie avec des pierres provenant des vestiges de l'église de l'abbaye. Haut de 37 m, sa portée est de 29 miles marins (soit environ 45 km).
Jouxtant un sémaphore et les ruines du monastère où un musée a été aménagé, le phare n'est plus gardienné mais peut être visité (billet couplé avec le musée). Il faut cependant gravir 163 marches pour découvrir la lentille et profiter alors d'un panorama à 360 degrés sur la mer d'Iroise, les îles, la côte. Une exposition complète le parcours.
Ouvert le week-end de Pâques, de la mi-avril à la mi-mai sauf le mardi, le week-end de la Pentecôte, tous les jours sauf le mardi en juin et septembre, tous les jours en juillet et août, durant les congés de la Toussaint et de Noël.
Tarif : 1,50 et 3 euros.
Renseignements au 02 98 89 00 17.