Sur le chemin de Compostelle ("La Poste"), Onesse-et-Laharie demeure une halte obligée pour le touriste et le voyageur. S'étageant sur les pentes douces des vallées, de nombreux ruisseaux, dont les confluents forment "l'Onesse", vous attendent pour une agréable partie de pêche. Onesse tient son nom du ruisseau qui la traverse.
Laharie était située sur la grande route du Moyen-Age, où se trouvait un château-fort, le Castrum de Farina. Ce mot semble désigner un farreum, nom latin signifiant "grange, grenier à blé", donc station d'approvisionnement.
Auger de Mauléon était seigneur de Farine (La Harie) en 1261. Plus tard l'histoire signale un Félix de La Baume en 1496. Mais sur la carte de Belleyme à la fin du XVIIIe siècle, le château est indiqué en ruines sur la route de Bayonne à Bordeaux. De l'ancien Laharie, tout a disparu.
Onesse est la patrie du grand compositeur et musicien Claude Duboscq (1897-1938) qui implanta dans son domaine familial, "le Bourdon", un théâtre populaire où à partir de 1927, furent jouées des pièces dramatiques chrétiennes, chantées a capella. Ses amis les sculpteurs Charlier et Sanlaville ont conçu le Monuments aux Morts d'Onesse, oeuvre d'art du plus émouvant symbolisme. L'écrivain Christine de Rivoyre, auteur du Petit Matin, a passé sa jeunesse à Onesse dont la forêt est le cadre de son roman.
L'économie du village est basée sur la forêt et ses dérivés ainsi que sur l'agriculture intensive céréalière.