Puellemontier :
Puellemontier, est un petit village fleuri et plein de charme. Il possède un château du XVIIe, et son église Notre-Dame en sa Nativité vaut bien que l'on s'y attarde, puisqu'elle est classée monument historique. Elle est imposante et en pierre, cependant, son clocher très élancé est en bois et recouvert d'écailles de bois ou bardeaux. La nef est du Xlle siècle. Vous remarquerez des vitraux superbes de l'école troyenne dont l'arbre de Jessé, qui est la généalogie de Jésus, et la vie de la Vierge.
Deux rivières traversent le village, la Voire et l'Héronne. En vous promenant, poussez jusqu'à l'étang de la Horre, caché dans les hautes herbes ; les grenouilles plongeront dès votre arrivée.
Droyes :
Droyes se trouve à quelques kilomètres de Giffaumont, c'est un but pour une promenade, un peu de campagne, un peu de forêt, une route agréable, légères montées et descentes douces. Les enfants vont découvrir une vraie campagne, avec ses fleurs des champs, ses insectes butineurs qui dansent de fleurs en fleurs. Vous ne passerez pas inaperçus devant les belles curieuses, les vaches, qui lèveront la tête à votre passage et vous suivront de leurs grands yeux...
Lorsque vous verrez la tour blanche, vous passerez à l'endroit où un ruisseau se faufile sous la route en caressant les hautes herbes et les roseaux appelés "massettes", et "phragmites" pour celui plus touffus avec lequel les anciens faisaient des balais. La rainette, jolie petite grenouille, adore se cacher dans ces coins là.
L'étymologie du nom Droyes : Dreia est d'origine celtique comme Der. La rivière la Droyes se tortille aussi dans les prés de Giffaumont.
Droyes est un village très agréable, avec de superbes maisons à colombages et parfois le petit portillon de jadis, bien fleuri, avec jardin potager, ce village est à voir.
Louze :
Le village de Louze est à lui tout seul un trésor. Ce charmant village possède d'extraordinaires maisons centenaires. Ces maisons ont connu nos anciens, arrières arrières grands-pères et grands-mères, elles ont assisté aux naissances, aux fêtes, aux larmes et aux rires. C'est en cela qu'elles sont des trésors. Les vents les ont pelées, ce qui nous permet de découvrir le travail prodigieux de l'architecture à pans de bois.
Dans les constructions champenoises à colombages, le bois constitue l'ossature du bâtiment, puis entre les potelets de l'habillage, vient le remplissage en torchis.
Le terme "colombage" date du Moyen Âge, on appelait colombe ou poteaux corniers, les poteaux des quatre angles du bâtiment (colombe étant un autre nom de la colonne).
D'autres habitations rénovées demandent l'attention du promeneur tant elles sont réussies. Louze peut être fière de son architecture rurale et traditionnelle.
Droyes :
Droyes est un charmant village, il a su se mettre en valeur sans effacer son âge. Il est petit, admirablement fleuri, calme et accueillant. Son église Notre-Dame est en pierre et date du XIIe siècle, mais elle fut en partie reconstruite en 1647. Vous remarquerez sa nef romane, ses fonts baptismaux et surtout, ses vitraux qui sont l'oeuvre des maîtres verriers de l'école troyenne.
L'architecture à pans de bois, spécialité champenoise, est faite de colombages en sapin ou de peuplier entre lesquels sont glissés des hourdis à paillot qui sont des lattes de peuplier et de torchis. Les toits sont en tuiles creuses, avec une avancée en casquette qui préserve bien les murs des intempéries. Les anciens pendaient tout là-haut, juste sous le toit et à l'aide d'une grande perche, les bottes de haricots pour les faire sécher, tandis que les sabots laissés à l'extérieur, se trouvaient aussi à l'abri de la pluie. Ah oui ! Le torchis est un mélange de terre grasse, de paille hachée et parfois de poils de vache. Si vous vous intéressez à ce genre de construction, vous remarquerez que le mur de l'ouest, celui d'où vient la pluie, est recouvert de tavaillons, ou bardeaux, qui sont des planchettes de sapin, clouées en se chevauchant un peu pour protéger le mur. Parfois, les planchettes sont en forme de tuiles et recouvrent superbement les clochers.
L'événement peut être le passage de nuages bruyants pour ceux qui ne les ont jamais vus et entendus. Ces nuages sont formés par l'arrivée de milliers de grues cendrées venant de pays du Nord. Les belles voyageuses ont choisi la région pour faire une petite halte, avant de continuer vers l'Afrique. Le lac du Der a leur préférence pour un repos bien mérité. L'événement est salué par de nombreux ornithologues et autres curieux qui viennent, armés de leur longue vue ou appareil photo. Il n'y a pas que les grues cendrées qui viennent vers ces sites de migration, les oies sauvages, les canards, les cygnes pour la période hivernale. En été, les milans, les foulques, les grèbes et hérons sont de la partie. Le savez-vous ? La grue peut mesurer plus de 1 m de long, son cri : elle glapit, craque et trompette !
Giffaumont-Champaubert est à 10 km, ce qui vous permet d'aller faire une petite trempette dans le lac, ou si vous préférez, faire un sport nautique, vous avez le choix : voile, jet ski, pédalo, aviron... Vous préférez le vélo, l'équitation, le roller ou encore le golf, rien de plus facile !
Montier-en-Der n'est pas loin non plus, le haras national attend votre visite, renseignez-vous sur les jours et heures des manifestations, vous serez surpris par la qualité du spectacle.
Dans un rayon de quelques kilomètres, vous pouvez, à vélo, trouver de quoi vous distraire.
Et pourquoi pas une grande promenade à pied, dans la belle campagne. À découvrir, les fleurs sauvages et faire un herbier.
Les étangs alentours, des Landres et du Grand-Coulon, mettent à votre disposition des observatoires ornithologiques.
Le moulin des Granges parfaitement restauré est à voir.
