Beaupréau :
- Beaupréau est une petite ville du département de Maine-et-Loire. Située à égale distance d'Angers et de Nantes (45 minutes), à 15 minutes de Cholet, elle occupe une place centrale au coeur du pays des Mauges.
- Ses habitants sont les Bellopratains et les Belloprataines.
Jallais :
- La ville de Jallais se trouve en plein coeur des Mauges, à 17 km au Nord de Cholet, 48 km au Sud Ouest d'Angers et à 58 km à l'Est de Nantes.
- Son histoire :
- Vers la fin du Xe siècle, on relève dans une charte le vocable de Jalesiens, Jalesiacus, Jalesia puis Jales au XIe siècle : Jalesuim, Galiscus, Jaleis au XIIe siècle ; Jalleta puis Galeis au XIIIe siècle, XIVe siècle et XVe siècle, en 1520, selon une inscription sur un calice, le nom de Jallays en 1545, un peu plus tard, Jalais. Il faut attendre le XIXe siècle pour lire Jallais.
- Des pleuplades ont vécu sur le territoire de Jallais antérieurement à l'époque du Moyen-Âge. Ainsi a t-on retrouvé des objets de la plus haute antiquité ; une hache celtique en pierre et une autre en cuivre ont été recueillies au pied de la tour de la Bouëre. Également des petits menhirs, de nombreuses pierres taillées ou polies ont été découvertes à divers endroits du territoire communal. Des voies romaines ont été mises à jour, datant de l'époque de Jules César : l'une venait de Chalonnes et traversait le territoire du nord au sud, de la Burgenière à la Lande Durant. Cette route porta le nom de "Grand Chemin du Poitou" au XVIIIe siècle. Celle qui se dirigeait vers Nantes détachait, à la Noue Ogeard, un embranchement vers Saint Pierre de Chemillé. Des monnaies, des médailles, des broches ont été trouvées il y a de nombreuses années, elles dataient des empereurs romains.
- Le premier château recensé sur le territoire de Jallais s'élevait au lieu-dit La Salle de Jallais à l'extrémité du bourg. Il appartenait aux seigneurs de Montmorillon. Lorsque cette branche de la famille quitta Jallais vers 1290, le château fut rasé. Aussitôt on reconstruit le premier manoir de la Brinière, voisin du bourg et de l'église Notre-Dame.
- Grâce à Foulque Nerra, Comte d'Anjou, Jallais s'affirma comme centre d'une importante organisation religieuse à partir du XIe siècle : cette commune devint le Doyenné des Mauges qui comptait 42 communes.
- Comme partout ailleurs en France, Jallais va connaître les épisodes sanglants de la guerre de religions au XVIe siècle. Ainsi en 1568 les Huguenots (ou protestants) s'en prennent au centre religieux, partout c'est la désolation, fermes, maisons, châteaux, églises, presbytères sont incendiés. Cette première invasion protestante est repoussée par les fidèles de l'église Romaine. En 1574, les Huguenots réapparaissent : tout est brûlés, pillé, saccagé. Le pays reste à la merci des gens de Guerre pendant plus de vingt ans.
- Durant les deux siècles qui séparent les guerres de Religion de la Révolution, le calme règne. Il permet le développement de l'industrie et du commerce : le tissage, une blanchisserie, une exploitation de bois (fabrication de sabots), dix moulins à eau relayés en cas d'étiage par les moulins à vent du Montatais et du Vernon, deux tuileries aux cabournes, quelques tanneries.
- La situation pénible entre 1780-1790 : mauvaises récoltes, disettes, famines... le déclenchement de la Révolution de 1789, ont été autant d'éléments favorables à une révolte du monde paysan attaché à la Royauté et qui refuse la première république. En février 1793, la Convention décrète une levée en masse pour défendre les frontières contre l'envahisseur Autrichien, c'est l'étincelle qui met le "feu aux poudres".
- Jacques Cathelineau, originaire du Pin en Mauges, soulève les paysans des Mauges contre le gouvernement républicain. Ainsi en mars 1793, c'est à dire au début de l'insurrection vendéenne, des paysans du Pin en Mauges et de La Poitevinière, sous le commandement de Cathelineau, attaquent le château de Jallais où des soldats de ligne et des gardes nationaux tiennent garnisons. Celle-ci est vite maîtrisée par les paysans. Ceux-ci s'emparent du canon "Le Missionaire". Sans repos, Cathelineau attaque Chemillé puis Cholet. Maître de la situation dans les Mauges, Cathelineau est nommé général des armées vendéennes. Il décide alors de prendre la capitale bretonne Nantes ; mais au cours des combats, le héros légendaire des premiers jours de la Vendée Militaire est touché en pleine poitrine et meurt trois jours plus tard dans sa retraite sur Ancenis.
- Pendant les trois années des guerres de Vendée, c'est la terreur dans le Bocage. En 1794, Jallais connaît, la désolation ; lors du passage des colonnes infernales commandées par Desmares et Cordelier, le bourg est incendié.
- En 1832 la Duchesse de Berry, pour défendre la succession du trône de son fils Henri, se lance dans une véritable aventure et déclenche en Vendée un nouveau soulèvement. Mais la Vendée ne trouve plus l'élan de 1793. C'est ainsi que le 27 mai 1832, Messieurs de Civrac, Morisset et Cathelineau (fils du Général Vendéen) sont poursuivis comme agents de la Duchesse de Berry par un détachement du 29ème de ligne. Réfugié au château de La Chaperonnière, le fils de Cathelineau est abattu d'un coup de feu.
- Depuis cette époque, Jallais comme le reste de la Vendée Historique vit paisiblement.
- Par un décret du 27 septembre 1871, la partie Nord-Est de la Commune (le pays des Cabournes) a été érigée en paroisse sous le titre de Notre-Dame des Mauges, l'église de Notre-Dame des Mauges est construite achevée en 1868, l'église Notre Dame de Jallais est construite entre 1861-1865.
- Tel sont succinctement rapportés les principaux repères qui caractérisent l'identité historique de l'ancienne commune de Jallais et son appartenance au sein des Mauges Rurales à l'épopée de la Vendée militaire.
La Jubaudière :
- Traversée par l'Evre, La Jubaudière est riche de sa vingtaine d'associations sportives et culturelles.
- De 1950 à 2000, l'industrie de la chaussure y fut prépondérante avec l'entreprise "La Fourmi", leader européen de la pantoufle.
- Avec son aire de pique-nique au bord de l'Evre, ses chemins de randonnées pédestres et VTT, l'étang de "La Coudraie", La Jubaudière accueille agréablement ses visiteurs.
Le Pin-en-Mauges :
- Le Pin-en-Mauges : Un lieu chargé d'histoire... Né dans les Mauges, Jacques Cathelineau, artisan-colporteur, fut le premier généralissime de l'armée catholique et royale, élu à la tête des vendéens le 12 juin 1973. S'il est un personnage historique de premier plan dont la notoriété rayonne dans l'ouest, c'est parce qu'il est devenu très tôt l'un des symboles du peuple paysan en marche pour défendre ses libertés. Le colporteur du Pin, pleinement homme des Mauges par son physique et son caractère, est devenu "l'âme" de la révolte. Grâce à la collection des vitraux classés que l'on peut admirer dans l'église et à la statue érigée au cœur du centre bourg, il restera bien présent dans nos mémoires.