Situé dans le département du Rhône, en région Rhône-Alpes, le village de Joux est situé à 5 kilomètres de la ville de Tarare, chef lieu du canton dont Joux fait partie, à 50 km de Lyon et à 37 km de Roanne. Les communes limitrophes de la commune sont Violay, Saint-Marcel-l'Éclairé, Tarare, Les Sauvages, Saint-Cyr-de-Valorges.
C'est à Joux que prend naissance la rivière Turdine, l'un des sous-affluents de la Saône, au pied du col du Pin Bouchain. Parmi les affluents de la Turdine sur la commune, on trouve le Charveyron.
La Turdine approvisionne en eau le barrage de Joux, plus gros ouvrage hydrologique du canton de Tarare, et situé sur le territoire de la commune.
Parmi les autres rivières de la commune, on citera le Boussuivre, qui prend naissance en contrebas du mont éponyme, non loin de la tour Matagrin sur la commune de Violay dans la Loire.
Le village compte de nombreux hameaux, dont les plus importants sont Arcy, le Chadier et la Pimpia.
Pour certains, le nom Joux proviendrait de Jove, ou d'Araara Jovis, ce qui, en dialecte dérivé du latin, signifie "autel de Jupiter". Cela voudrait dire qu'un autel y fut dressé à l'époque gallo-romaine. D'autres y voient une contraction de juria, "forêt", et jugum, "sommet de colline". La commune s'est par la suite nommée Jo, Joz, puis Joux-sur-Tarare.
Peut-être désignée sous le nom de Jocus en 960 et alors qualifiée de villa, la commune prend de l'importance au Moyen-Âge, où mention est faite dès le XIe siècle dans une charte de l'abbaye de Savigny datée de 1088. Cet acte rapporte qu'Aymon de Lay donnait à l'abbaye l'église de Joux et lui proposait d'acheter ses dépendances, dîmes, terres et annexes.
En 1243 un certain Guillaume de Joux abandonnait sa viguerie à Humbert V de Beaujeu. Joux relevait alors probablement du Forez et ne devint beaujolaise que lors du partage de 1273, partage qui scindait à nouveau le Forez et le Beaujolais. Alors qualifiée de castrum, Joux fut tenue en franc-alleu jusqu'en 1324 date à laquelle elle fut inféodée duc de Bourbon.
Baronnie dès le XIVe siècle, elle fut aux mains des Beaujeu, puis successivement à celles des familles de Vienne et de Villeneuve. Elle s'étendait alors sur les paroisses de Joux, d'Affoux, de Saint-Marcel-l'Éclairé, d'une partie de Violay et de Saint-Forgeux ainsi qu'une partie des Sauvages. Les descendants furent les familles de Pomey, de Cotton, de la Font, et Ruyneau de Saint-George.
La commune, après avoir connu une décroissance démographique au cours du XXe siècle, s'est repeuplée à la fin de celui-ci.