Gometz-la-Ville

L'église Saint-Germain (place de la Mairie) : L'église est rattachée au prieuré de Saint-Clair de Gometz-le-Châtel. Édifiée au XIII^e et XIV^e siècles, cette église a été remaniée à plusieurs reprises mais elle a conservé son choeur et son clocher d'origine. Elle renferme un banc d'oeuvre, un autel, un retable et de magnifiques boiseries du XVIII^e siècle. Le plafond de la partie la plus ancienne offre de superbes clés de voûte aux divers motifs. Deux pierres tumulaires du XVI^e siècle, en pierre blanche, sont conservées dans l'église, gravées de figures presque effacées.

Le pilier de Justice (ferme du Grand Ragonant) : Ce pilier en forme de quille en grès datant du XVI^e siècle marque la séparation des fiefs de Vaugien et de Ragonant. Il porte les armoiries de leur propriétaire, la famille de Marle. En 1561, Claude de Marle obtient un arrêt du parlement de Paris ordonnant le bornage du fief de Vaugien. Placée à la limite de ce domaine et de celui de Ragonant, cette quille, dite "pilier de justice", marque la séparation des justices de ces deux fiefs.

Les bornes de fief (route de la ferme du Grand Ragonant) : Situées devant le domaine de Ragonant, elles sont ornées d'une croix de Lorraine inscrite dans un losange, symbole d'appartenance à Charles Louis de Lorraine. Il subsiste six exemplaires de bornes ornées de croix de Lorraine sur Gometz-la-Ville et Gometz-le-Châtel.

L'aérotrain de l'ingénieur Bertin (rond-point Jean Bertin en direction de Limours) : L'ancienne voie de chemin de fer "Paris-Chartres par Gallardon" servit dans les années 60 de terrain d'expérimentation à l'aérotrain de l'ingénieur Bertin. Il s'agissait d'un véhicule glissant sur un coussin d'air au-dessus d'une voie spéciale en forme de T inversé. C'est une invention française qui n'a jamais connu d'exploitation commerciale mais qui a néanmoins bénéficié, pendant un temps, de l'appui des pouvoirs publics, notamment du Comité interministériel à l'aménagement du territoire (CIAT) qui l'avait retenu en 1967 dans la perspective d'assurer des dessertes de voyageurs sur des distances allant de 100 à 500 km à des vitesses de 250 à 300 km/h. Cependant, le projet fut finalement abandonné en faveur du TGV. Cette ancienne voie de chemin de fer sert maintenant d'emprise à la déviation.