La commune de Brides-les-Bains est située dans la vallée du Doron de Bozel, affluent de l'Isère. Vallée appartenant à la Tarentaise, la commune se trouve à 6 km au Sud-Est de Moûtiers et à 13 km au Nord de Méribel.
Commune formée par la fusion des communes de Brides et de Bains le 6 février 1847, sous décision de Charles-Albert retiré à la commune de La Saulce. Le nom de Bride utilisé jusqu'en 1664, puis Brides jusqu'en 1847. Le terme viendrait du gaulois briva signifiant "pont".
Dès l'Antiquité, le site est connu pour les vertus de ses eaux.
Aux XVIe et XVIIe siècles, les archevêques de Moûtiers apprécient les eaux thermales du hameau des Bains. Des doses étonnantes sont prescrites par les médecins : 50 à 60 verres par jour.
Au cours du XIXe siècle, l'eau thermale est d'abord utilisée pour soigner toutes sortes de maladies puis ses vertus dans le traitement de l'obésité sont identifiées. À la fin des années 1870, les premiers régimes diététiques adaptés sont ainsi établis par les hôtels. La station, qui développe ses infrastructures, voit affluer des personnalités de renommée internationale telles que la reine Élisabeth d'Espagne, la princesse de Croy, la princesse Bonaparte, le prince Orloff, la marquise de Freycinet, la comtesse de Montgoméry, le baron de Rotschild, la baronne du Petit-Thouars, la baronne de Koussoff, le ministre Rambaud, l'éditeur Hachette, ainsi que des membres de familles françaises, britanniques, italiennes, russes, américaines, de l'aristocratie et des affaires.
Grâce au guide de la Tarentaise du docteur Laissus, on connaît les principaux bâtiment hôteliers de la station en 1894 : Le grand hôtel des thermes, l'hôtel des baigneurs et beaucoup de charmantes villas d'hôtes, dont la Villa des roses et la Villa Laissus. Le casino joue un rôle de premier plan, il comprend "des salons de lecture, de conversations, de jeux", les personnalités viennent jouer leur "fortune ou en entendre, outre les beaux orchestres du bal, les opéras comiques".
En 1927, le casino est considérablement transformé et fut inauguré en 1928, par Jean Moulin, alors sous-préfet d'Albertville en compagnie de Lady Chamberlain, l'épouse du futur premier ministre britannique.
Dans les années 1950, une compétition de ski originale, le "Derby de la Saulire", permet les premières descentes à ski sur le versant des Allues, avec une arrivée à Brides, 2 000 m plus bas. Quelques clients de la toute nouvelle station de Méribel descendent parfois aussi jusqu'au village.
En 1992, Brides-les-Bains est choisi comme village olympique. La station vit l'aventure des Jeux olympiques d'Albertville et s'offre une porte d'accès au plus grand domaine skiable du monde : les 3 Vallées. La télécabine de l'Olympe relie désormais directement le village aux pistes de Méribel et permet ainsi le développement d'une nouvelle activité.
Dans les années 1990, Brides-les-Bains devient la station thermale leader en France pour le traitement de l'obésité.
Depuis 2000, la station fait désormais partie de l'association des 3 Vallées, aux côtés de Courchevel, La Tania, Méribel, Les Menuires-St Martin et Val Thorens.
En 2005, le Spa ouvre au public, avec 1 500 m² dédiés aux soins et au bien-être.
En 2008, le Spa est agrandi de 600 m², devenant le Grand Spa, comprenant des cabines de soins, salle de coaching sportif individuel, solarium, et une plage extérieure avec plusieurs jacuzzis été/hiver.
En 2012, le film de Charlotte de Turckheim, Mince alors ! rend hommage à la ville.