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- Son histoire :
- Créée dans les années 70, en vue de contribuer au rééquilibrage à l'est parisien du développement régional, la ville nouvelle de Marne-la-Vallée bénéficie de nombreux moyens de communication : les autoroutes A4 et A104, la RN36, le RER A et la gare TGV internationale de Chessy. L'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle est situé à 30 minutes par l'autoroute.
- Sa structure institutionnelle est très éclatée (4 secteurs d'aménagement, 3 intercommunalités, 26 communes, 2 établissements publics d'aménagement) et son développement territorialement peu homogène. Ainsi les deux pôles urbains principaux (Noisy-le-Grand et le Val d'Europe) sont localisés aux deux extrémités du territoire.
- Au milieu des années 80, l'entreprise Walt Disney Company cherche à développer ses activités dans le monde, et particulièrement en Europe, en mettant en pratique un nouveau concept de développement immobilier lié aux parcs d'attractions. Au-delà d'une stratégie d'image, il s'agit de bénéficier des plus values foncières générées par la présence du parc et du cadre de vie associé. Dans cette perspective, le site de Marne-la-Vallée, divisé en quatre secteurs, présentait les atouts de la proximité du pôle de marché parisien et des disponibilités foncières. C'est donc au coeur du Secteur IV de Marne-la-Vallée que s'implanta Disney en même temps que se constituait le Syndicat d'Agglomération Nouvelle (SAN) des Portes de la Brie, qui s'appellera en 2001 SAN du Val d'Europe.
- Dans ce contexte, la ville de Bailly-Romainvilliers a connu un rapide essor urbain et démographique, passant de 371 habitants en 1 975 à 609 en 1990, 3 395 en 1999, 5 421 en 2006, et 5 690 en 2010, 6 555 au 1er janvier 2013 (selon l'Insee). Cette population est principalement caractérisée par sa jeunesse et son dynamisme : 80% de la population a en effet moins de 40 ans, et près d'un habitant sur cinq est scolarisé en école maternelle ou primaire. A ce développement, la commune s'adapte constamment en proposant de nouveaux services et équipements au public de façon évolutive, pour permettre de toujours répondre aux besoins de sa population.
- Pour autant, malgré son évolution, Bailly-Romainvilliers a su conserver son "âme" de village. Son attachement à son passé et son patrimoine sont des éléments majeurs de ce phénomène, avec l'existence du Hameau de Bailly.
- Au Moyen-âge, Bailly constituait le village, avec une église, des fermes et un château. Romainvilliers, dont le nom vient du latin romanus (le romain) et du latin villa (le domaine), était un hameau au milieu des champs.
- Au XIIe siècle, s'élevait un prieuré qui dépendait du Comté de Champagne. Il était situé au centre d'un territoire paroissial recouvert de bois, origine du hameau de Bailly.
- Les recherches actuelles, effectuées par l'INRAP, ont permis la découverte d'une nécropole primitive au sein de laquelle ont été recensées une quarantaine de tombes regroupées autour de la sépulture à la cloche. Ce cimetière définit un établissement communautaire, un hospice.
- Dès 1172, des textes citent la maison seigneuriale de Bailly. La transformation de ce manoir en édifice fortifié a lieu vers 1250.
- Au XIIIe siècle, vers 1280, les moines de l'abbaye de Saint Germain-des-Prés transfèrent à Bailly le siège de la paroisse de Romainvilliers. Le prieuré est situé à côté de l'église. Un autre prieuré est établi au lieu-dit Les Petites Hermières.
- Bailly conserve les vestiges d'un ancien château construit au XIVe siècle, chef-lieu d'une seigneurie assez importante qui s'étendait jusqu'à Serris.
- La seigneurie de Bailly appartient en 1575 à Thomas Pileur, seigneur de Serris et de Magny-le-Hongre. À sa mort en 1641, son gendre Hardouin Foucher (dont la pierre tombale est conservée dans l'église de Bailly), marié à Valentine Pileur, hérite de Bailly. Claude Barre, avocat en la Cour du Parlement, est seigneur de Bailly vers 1667. Il vend la seigneurie à Marie-Nicole Guillebon, épouse de Jean Jourdan, secrétaire du roi. Le gendre de cette dernière, l'amiral François Morin de Tourville hérite de la terre (1642-1701) et la revend à Gilbert Antoine Ligier de La Prade, écuyer du roi. Le dernier seigneur de Bailly est le marquis Louis Paul de La Motte Ango de Flers, dont les biens seront vendus comme biens nationaux pendant la Révolution.
- L'ancien château des seigneurs de Bailly, bâti sur un terre-plein rectangulaire, entouré de douves et accessible par un pont fut détruit. Seuls subsistent quelques vestiges (douves, donjon, anciens murs...), la ferme du Donjon, la ferme de Valois et les maisons du Hameau situées dans l'actuelle rue du Poncelet.
- Jusqu'en 1864 le siège de la commune était à Bailly où se trouvaient l'église, le château et les grosses fermes.
- Devenu simple village agricole, Romainvilliers conserve néanmoins une chapelle de dévotion (Notre Dame). Cette chapelle modifiée devient plus tard une ferme appelée Saint-Blandin, dont la grange abrite au début du XIXe siècle les restes d'une chapelle du même nom. D'après un plan général de 1883, il existait également à proximité la Ferme des Champs.
- Au début du XXe siècle une route fut construite reliant Coulommiers à Paris et passant par Romainvilliers. Grâce à cette nouvelle voie de communication, le hameau de Romainvilliers se développa. On y construisit la Mairie qui servait également d'école, une grande place et des commerces s'installèrent. Romainvilliers devint alors le chef-lieu de la commune et Bailly un hameau.
- A présent, le hameau de Bailly est constitué essentiellement de deux fermes traditionnelles, de Valois et du Donjon, ainsi que de l'église, dernier vestige de l'ancien prieuré.
- Au début du XXe siècle une route qui passe par Romainvilliers est construite entre Coulommiers à Paris. Grâce à cette nouvelle voie de communication, le hameau de Romainvilliers se développe. On y bâtit la Mairie, qui sert également d'école et une grande place. Des commerces s'installent. Romainvilliers devient alors le chef-lieu de la commune, et Bailly, le hameau.